Réponse magistrale à l’article pitoyable “Les Mensonges du Kafir Salik” écrit par un menteur chrétien pratiquant la taqqya paulinienne

Réponse magistrale à l’article pitoyable “Les Mensonges du Kafir Salik” écrit par un menteur chrétien pratiquant la taqqya paulinienne

Par Salik alhanîf

Création : 24/06/2011


Que la paix de Dieu soit sur ceux qui suivent le droit chemin !

I- Introduction avant de répondre à l’article (enfin si on peut appeler ça un article)

Il semblerait que ma vidéo contre l’Abbé Pagès (cf. partie 1 & partie 2) ait fait sortir de ses gonds le “cheikh inspiré” du regretté forum “islamajesus” (bon débarras). Pour rappel, ce forum islamophobe a fermé ses portes sous les coups de boutoir et la pression intensive mise par le collectif. Un grand merci surtout au frère Kain, membre du collectif, pour les avoir humiliés en public dans leur défunt forum. Que Dieu le récompense pour ses efforts. Amine.

Ayant subi tous les échecs possibles, l’auteur du forum a déclaré, un an à l’avance, pour ne pas passer pour un vilain looser devant les siens, qu’il fermerait ses portes pour ouvrir un nouveau site internet dans lequel il est, bien entendu, impossible de lui répondre devant tout le monde...

A titre de rappel, cet individu m’a bouncé de son forum, a effacé plusieurs de mes messages, a fait interdire sur son défunt forum de poster un quelconque lien vers mon blog et, par dessus tout, il refuse de m’affronter lors d’un débat devant tout le monde sur paltalk. La grande débandade intellectuelle... Quoique je le soupçonne d’avoir déjà débattu avec moi sur paltalk sous le nom d’Augustinus et d’avoir non seulement perdu tous les petits débats, mais également d’avoir misérablement fuit Le Vrai débat qui comportait une clause importante : le perdant du débat se convertirait à la religion de son vainqueur. Le défi tient toujours au passage. Bien entendu, j’ai les enregistrements et des preuves audio de ce que j’avance.

En ce moment, notre “cheikh inspiré” intervient sous le pseudo de “Al Cheikh” (rien que ça!) sur le forum “prophétie-biblique”.  Il a récemment “pondu” un article qu’il a nommé “Les Mensonges du Kafir Salik” voulant par là venir en aide à son ami l’Abbé Pagès (avec qui j’ai eu des échanges téléphoniques et des échanges mails réguliers que je publierai prochainement s’il s'obstine à refuser le débat face à un fils de l’Islâm invincible). Voici le lien de l’article :

http://prophetie-biblique.com/forum-religion/islam-christianisme/les-mensonges-kafir-salik-dans-reponse-video-t1771.html

Sa réfutation tourne en deux parties. Dans la première partie il “tente” (en fait il n’essaie même pas!) de me réfuter sur les versets de la Bible qui ordonnent de tuer et de massacrer les non-croyants. Et il essaie aussi de me répondre sur le fait que dans la Bible, Dieu est l’Auteur du Mal comme cela est clairement écrit dans le livre d’Isaïe.

Dans la deuxième partie, notre individu tente de répondre sur le Jihâd en Islâm et insinue que je mens, ainsi que Zakir Naik, mais que lui, le “cheikh ô combien inspiré”, ne mentirait pas et citerait les grands savants sur cette question.

II - Sur mon “takfir” par un chrétien islamophobe

Ce qui est amusant avec les chrétiens ultra-islamophobes, c’est que quand on leur prouve qu’ils ont tort et qu’ils mentent sur l’Islâm, ils finissent par te sortir de l’Islâm parce que tu ne corresponds pas à leur idée du musulman “fanatique terroriste”. Voici la “fatwa de ce cheikh” (et ne rigolez surtout pas) :

Je précise d'abord que je qualifie Salik de Kafir parce que selon la loi islamique ç'en est un. Le théologien Muhammad Taha a été exécuté pour avoir tenu des propos du même genre. J'expliquerai cela plus tard.

Je pense que notre ami ne connait pas les règles du takfir en Islâm.

Premièrement, je ne soutiens absolument pas les propos de Mahmoud Muhammad Taha qui n’est pas théologien au passage. C’est un penseur, comme certains laïcs ou communistes le sont, mais il n’est certainement pas un théologien. Son exécution a été plus politique qu’autre chose. Avant même de commencer à écrire, mon contradicteur a déjà commencé son article avec une erreur. Il prétend que Mahmoud Muhammad Taha était un théologien... Première grosse erreur.

Deuxièmement, le “takfir” a ses règles en Islâm. Une de ses conditions c’est que seuls ceux qui en ont les compétences peuvent le faire. C’est-à-dire que c’est aux savants de le faire. Par conséquent un chrétien NE PEUT PAS excommunier un musulman...

Il semblerait pourtant que “Al Cheikh” LE CHRETIEN (le nouveau pseudo d’abdelmassih) se prenne pour un savant. Notez que son avatar dans son défunt forum était une image sur laquelle il y avait écrit “Kafir”...

En d’autres termes, il pratique la Taqqya de Paul (voir cet article et celui-là à la partie III), parce que de “Kafir” il est passé à “Al cheikh”... Incroyable retournement de veste ou taqqya paulinienne ?

Ensuite, et à titre d’information, est déclaré kâfir le musulman qui nie, ou manifeste du mépris pour les prescriptions dites “impératives de l’Islâm” (al ma’loum min ad-din bi ad-daroura) comme par exemple les 5 piliers de l’Islâm, l’interdiction de commettre l’adultère, la prohibition de l’intérêt usuraire, de l’alcool, des péchés capitaux. De même celui qui nie les prescriptions classées “indiscutables” comme les peines légales, la loi du Talion, etc. est déclaré kâfir.

Il va falloir une sacrée inspiration à “al Cheikh” pour trouver quoique ce soit dans mes écrits qui me rendent kafir. Mais étant donné, qu’il s’amuse à ce petit jeu : je le déclare moi aussi apostat du christianisme parce qu’il rejette les positions du fondateur de sa secte : “Luther”. Je m’expliquerai à la fin sur cela.

III - Réponse sur la première partie

Cet apôtre du christo-paganisme dit :

L'Abbé Pagès a fait cette vidéo:

http://jesusmariejoseph.forumgratuit.fr ... abbe-pages

Salik le porte-parole du collectif al-Hanifiyyah (ou Sahah ed-dine) lui a répondu:

http://www.dailymotion.com/video/xhryrs ... 1-2_webcam

http://www.dailymotion.com/video/xhrzkf ... 2-2_webcam

Je ne vais pas m'éterniser sur la première partie qui ne sont que des interprétations fantaisistes et ridicule de la Bible. D'ailleurs il ne l'a jamais lu, il a affirmé sur son forum que les évangélistes n'étaient pas des témoins oculaires de Jésus alors c'est le cas pour 2 d'entre eux, preuve indiscutable qu'il n'a jamais ouvert de Bible.

Belle non-réponse de sa part. Il ne répond absolument pas à ce que j’avance sur la Bible et je considère cela comme une défaite intellectuelle. Tout comme l’Abbé Pagès a été défait, “Al Cheikh le takfiri chrétien” l’a été. Je le renvoie donc à nos articles qui parlent des massacres et des tueries dans la Bible.

Les Moujahhidines de la Bible : http://blog.decouvrirlislam.net/Home/christianisme/bible/les-moudjahiddin-de-la-bible

Les versets de l’épée de la Bible : http://blog.decouvrirlislam.net/Home/christianisme/bible/les-versets-de-l-epee-de-la-bible

Les tortures horribles de la Bible :

http://blog.decouvrirlislam.net/Home/christianisme/bible/les-tortures-horribles-de-la-bible

Un petit dernier pour lui, l’esclavage dans la Bible : http://islampaix.blog4ever.com/blog/lire-article-145578-1019392-l_esclavage_dans_la_bible.html

Il n’a qu’à essayer de réfuter cela s’il le peut, et à coup sûr, il ne le pourra jamais. Ensuite, il prétend que dire qu’aucun des évangélistes n’a été témoin oculaire du christ est une pure invention de ma part ce qui prouverait, selon lui, que je n’ai jamais lu la Bible... Et bien voyons. Le célèbre Bart Ehrman, ex-pasteur évangélique et qui a renié sa foi devant les erreurs monstrueuses de la Bible dit ceci :

On pourrait désespérer de jamais pouvoir trouver quoi que ce soit d’historique sur Jésus si on s’en tient à cet état des lieux : les auteurs des Evangiles ne sont pas des témoins directs mais des chrétiens venus plus tard et qui ont hérité d’histoires modifiées (et fabriquées ?), année après année, par la tradition. Ils ont écrit des dizaines d’années après les faits et on peut montrer qu’ils ont eux-mêmes remanié les récits qu’ils ont entendus, notamment pour asseoir leurs positions théologiques. Leurs récits sont donc bourrés de contradictions. Avec de telles sources, comment peut-on connaître quoi que ce soit du Jésus historique ?

Bart Ehrman, La construction de Jésus : aux sources de la religion chrétienne, éditions H&O, 2009, p.199

Et sur l’authenticité du Nouveau Testament en général, l’auteur nous dit :

1/ Nous ne disposons des originaux d’aucun des livres du Nouveau Testament.

2/ Les copies que nous possédons ont été effectuées beaucoup plus tard, dans bien des cas des siècles plus tard.

3/ Nous possédons des milliers de ces copies, seulement en grec, la langue dans laquelle tous les livres du Nouveau Testament ont été rédigés à l’origine.

4/ Toutes ces copies contiennent des erreurs – que ce soit de petites bévues des copistes ou des modifications intentionnelles effectuées par des scribes qui cherchaient à donner au texte le sens qu’ils voulaient (ou qu’ils croyaient être le bon).

5/ Nous ne savons pas exactement combien d’erreurs contiennent les copies qui sont parvenues jusqu’à nous, mais il semblerait qu’elles se comptent par centaines de milliers. Il est facile d’exprimer les choses en termes comparatifs : il y a davantage de divergences dans nos manuscrits qu’il n’y a de mots dans le Nouveau Testament.

6/ La grande majorité de ces erreurs sont tout à fait mineures, négligeables et sans intérêt. Une bonne partie d’entre elles nous prouvent tout simplement que les scribes de l’Antiquité ne connaissaient pas mieux l’orthographe que bien des gens de nos jours.

7/ Mais certaines de ces erreurs sont importantes – très importantes. Certaines affectent l’interprétation même d’un verset, d’un chapitre ou d’un livre entier. D’autres révèlent les préoccupations des scribes qui parfois modifient le texte à la lumière des débats et des controverses qui agitent leurs propres milieux.

8/ Le travail du « critique textuel » est à la fois d’imaginer ce que l’auteur du texte a vraiment écrit (si nous ne connaissons pas les termes qu’il a employés, il est impossible de savoir ce qu’ils signifient !) et de voir pourquoi les scribes ont modifié le texte (pour nous aider à comprendre le contexte de leur travail).

9/ Bien que les spécialistes aient énormément travaillé à tout cela depuis trois siècles, l’unanimité est loin d’être atteinte et les discussions restent âpres. Il y a certains passages où d’éminents spécialistes ne s’entendent pas entre eux sur le sens du texte « original » et d’autres où nous ne saurons probablement jamais le fin mot de l’histoire.

Bart Ehrman, La construction de Jésus : aux sources de la religion chrétienne, éditions H&O, 2009, p.246-247

Salik a peut être inventé cela qui sait … mais continuons, parce qu’il va nous dire que Bart Ehrman est un ex-chrétien et que son livre ne vaut rien. Et bien, regardons ce que disent les chrétiens eux-mêmes.

Avant que je ne vous cite les savants chrétiens, pour ceux qui ne savent pas, la tradition chrétienne admet qu’il y a deux auteurs qui seraient témoins du ministère de Jésus (Matthieu et Jean) et que les deux autres (Luc et Marc) seraient des disciples des apôtres. Donc Abdelmassih (ou Al cheikh) reconnait implicitement qu’il y a déjà deux évangiles qui n’ont pas été écrit par des témoins oculaires selon la tradition.

Maintenant est-ce que les évangiles de Matthieu et de Jean ont réellement été écrit par les apôtres ? Nous allons le voir :

A/ L’évangile de Matthieu

Ecoutons ce que dit un des plus grands savants catholique du siècle passé :

La grande majorité des exégètes, toutefois, soutient que l’évangile que nous connaissons sous le nom de Mt fut originellement composé en grec, et qu’il n’est pas la traduction d’un original sémitique. Quant à l’attribution à Matthieu des logia par Papias, si le Mt canonique utilise le Mc canonique, l’idée selon laquelle Matthieu, témoin oculaire et membre des Douze, aurait utilisé comme source importante le récit grec d’un homme qui ne fut pas témoin oculaire (Mc), est peu vraisemblable […] Donc, ou bien Papias se trompait en attribuant à Matthieu un évangile (sentences) en hébreu/araméen, ou bien il avait raison, mais la composition hébreu/araméen qu’il évoquait n’était pas l’œuvre que nous connaissons en grec comme le Mt canonique.

Raymond E. Brown, Que Sait-on du Nouveau Testament, note n°83, éditions Bayard, 2000, p.252

Pour un jugement d’ensemble du problème de « Matthieu », il vaut mieux accepter la position commune selon laquelle le Mt canonique fut originellement rédigé en grec par un auteur qui n’était pas un témoin oculaire, dont le nom nous est inconnu et qui dépendit de sources comme Mc et Q. Si quelque part dans l’histoire des sources de Mt, un texte quelconque rédigé en langue sémitique par Matthieu, l’un des Douze, joua un rôle, nous l’ignorons. Cela dit, mille neuf cents ans après, c’est faire preuve d’imprudence que de disqualifier trop facilement comme fiction ou ignorance l’affirmation de Papias, antique porte-parole qui vécut moins de quatre décennies après la rédaction du Mt canonique. Il est aujourd’hui difficile de savoir si l’évangéliste canonique inconnu était un judéo-chrétien ou un « gentil ». A quatre contre un les spécialistes se prononcent pour un judéo-chrétien ; mais des commentateurs sérieux défendent l’hypothèse d’un « gentil ». Ils détectent parfois des erreurs en Mt qui seraient inconcevables pour un juif […] Pour soutenir l’identification judéo-chrétienne de l’évangéliste, la tradition de Papias suggère au moins un arrière-fond juif pour Mt. L’usage de l’AT par l’évangéliste indique qu’il connaissait l’hébreu et peut-être même l’araméen – chose très improbable pour un « gentils » […] La probabilité favorise donc, dans l’ensemble, l’identité judéo-chrétienne de l’évangéliste.

Raymond E. Brown, Que Sait-on du Nouveau Testament, note n°83, éditions Bayard, 2000, p.252-253

Regardons maintenant ce que dit un très célèbre savant protestant reconnu, Daniel Marguerat, sur cette question :

La tradition qui fait de l’apôtre Matthieu (Mt 10, 3, cf. 9,9) l’auteur du premier évangile se fonde sur le témoignage de Papias rapporté par Eusèbe (Histoire ecclésiasitique III, 39,16) : « Matthieu réunit en langue hébraïque les logia [de Jésus] et chacun les interpréta comme il en était capable ».

Le commentaire de Papias ne repose cependant sur aucune information historique solide ; il n’existe, en particulier, aucune trace d’une version araméenne ancienne de l’évangile de Matthieu. En outre, il serait très surprenant qu’un témoin oculaire (en l’occurrence disciple de Matthieu) utilise une source secondaire (l’évangile de Marc) pour rédiger son propre récit. La transformation du nom de Lévi en Matthieu (Mc2, 14 // Mt 9, 9) reflète d’ailleurs un processus secondaire qui n’est pas l’œuvre d’un témoin oculaire (on en trouve un autre exemple en Mt 27, 56 où Salomé – Mc 15, 40 – devient la mère des fils de Zébédée, cf. Mt 20, 20). Peut-être le disciple de Matthieu a-t-il joué un rôle dans la communauté dont l’auteur de l’évangile est originaire ? Cette hypothèse pourrait expliquer le changement de nom et l’addition « collecteur d’impôts », Mt 10, 3.

Si la paternité de l’apôtre n’est plus retenue aujourd’hui, la plupart des exégètes pensent que l’auteur est un juif d’origine (critère centrale de la Loi ; importance des citations de l’Ancien Testament ; limitation de la mission du Jésus terrestre à Israël ; cf. également Mt 24, 20 ; 17, 21-27 ; 23, 1-3 …).

Sous la direction de Daniel Marguerat, Introduction au Nouveau Testament : Son histoire, son écriture, sa théologie, éditions Labor et Fides, 2008, 4ème édition revue et augmentée, p.90

Protestants et catholiques sont donc d’accord sur ce point. Sans même avoir recourt à ces savants, on peut aisément deviner que ce n’est pas Matthieu l’apôtre qui a écrit cet évangile parce que nous lisons :

Matthieu 9, 9-10 : « De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. »

Matthieu 10, 1-4 : « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère; Philippe, et Barthélemy; Thomas, et Matthieu, le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; Simon le Cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus. »

Est-ce que Matthieu parlerait de lui à la troisième personne ? Il aurait été plus logique de dire “Jésus ME vit assis au milieu des péages” etc. Qu’il me réfute s’il le peut, mais malheureusement, il ne le pourra jamais.

B/ L’évangile de Jean

La tradition suppose qu’il s’agit du disciple que Jésus aimait, bien que RIEN dans cet évangile ne plaide en faveur de la tradition chrétienne.

Ouvrons la Bible de Jérusalem (c’est-à-dire une bible catholique) et regardons ce qu’elle nous dit sur la composition de cet évangile. Il faut avant tout savoir que les savants chrétiens ont détecté plusieurs couches d’écritures dans cet évangile, cela veut dire que plusieurs personnes ont mis la main à la pâte et ont retouché le texte initial.

Tous ces textes furent-ils rédigés à la même époque et par la même main ? On en doute beaucoup aujourd’hui. Tel que nous le possédons maintenant, l’évangile de Jean offre en effet nombre de difficultés. Il est impossible de concilier des textes tels que 13 36 et 16 5. La suite normale de 14 31 se lit en 18 1. La demande des frères de Jésus en 7 3-4 suppose que celui-ci n’a accompli encore aucun « signe » à Jérusalem (opposer surtout 2 23 mais aussi 5 1-9). Des fragments tels que 3 31-36 et surtout 12 44-50 sont hors de contexte. Le fragment qui se lit en 7 19-24 devrait suivre immédiatement le récit de la guérison du paralytique un jour de sabbat (5 1-16). Tout le chapitre 21 se place curieusement après une conclusion de l’évangile (20 30-31) qui sera reprise en partie en 21 25. En outre, les doublets sont nombreux. Notons en particulier ceux des chapitres 7-8 : les textes de 7 33-36 et de 8 21-22 ne sont que deux développements parallèles d’un thème commun ; et il y a trop de tentatives de faire arrêter Jésus au cours d’une même fête (7 30, 32, 44 ; 8 20, 59).

Il est probable que ces anomalies proviennent de la façon dont l’évangile a été composé et édité : il serait en fait le résultat d’une lente élaboration, comportant des éléments d’époques différentes, des retouches, des additions, des rédactions diverses, d’un même enseignement, le tout ayant été définitivement publié, non par Jean lui-même, mais, après sa mort, par ses disciples (21 14) ; ainsi, dans la trame primitive de l’évangile, ceux-ci auraient inséré des fragments johanniques qu’ils ne voulaient pas laisser perdre et dont la place n’était pas rigoureusement déterminée. – Pour expliquer les anomalies de l’évangile sous sa forme actuelle, d’autres auteurs admettraient plutôt que l’évangéliste aurait utilisé une ou plusieurs sources. Quel que soit le mode d’approche du problème, les commentateurs s’efforcent de reconstituer un « écrit fondamental » réutilisé par l’évangéliste. Il est possible que cet « écrit fondamental » ait été connu aussi de Luc, ce qui expliquerait la parenté, notée depuis longtemps, entre traditions « johanniques » et « lucaniennes » (évangile et Actes), spécialement en ce qui concerne les récits de la Passion et de la résurrection.

Quel est l’auteur du quatrième évangile ? Ou plutôt, quels en sont les auteurs puisque cet évangile s’est probablement formé par étapes successives ? Il est difficile de répondre. Le nom de celui qui effectua l’ultime rédaction nous est inconnu. Il est toutefois possible de préciser sa personnalité : c’était un judéo-chrétien qui s’efforça de rejudaïser l’évangile au moyen de retouches d’amplitude mineure. Celles-ci concernent surtout l’eschatologie, comme l’a bien vu Bultmann.

La Bible de Jérusalem, les éditions du CERF, édition de poche, 1998, p.1783-1784

Raymond E. Brown confirme ceci :

AUTEUR SELON LA TRADITION (IIè siècle) : A Jean, fils de Zébédée, l’un des Douze.

AUTEUR D’APRES LE CONTENU : Un homme qui se considère comme appartenant à la tradition du « disciple que Jésus aimait ». Si l’on postule un rédacteur après lui, ce dernier peut avoir appartenu à la même tradition. Il est possible qu’il y ait eu une école d’écrivains johanniques.

LIEU DE REDACTION : Traditionnellement et vraisemblablement la région d’Ephèse, mais certains optent pour la Syrie.

UNITE : Pour certains, des sources (collection de « signes » ; collection de discours ; récit de passion) ont été combinées ; d’autres pensent à un processus de plusieurs « éditions ». En tout cas, le corps de l’évangile fut vraisemblablement achevé par un écrivain, et un rédacteur y fit ensuite des additions (chapitre 21 ; peut-être 1, 1-18) ; mais aucun texte de l’évangile n’a été conservé sans ces « additions ».

INTEGRITE : L’Histoire de la femme adultère (7,53 – 8,11) est une insertion qui manque dans beaucoup de manuscrits.

Raymond E. Brown, Que Sait-on du Nouveau Testament, éditions Bayard, 2000, p.377

Ainsi, d’après Raymond E. Brown, il y a l’auteur d’après la tradition, c’est-à-dire l’apôtre Jean et l’auteur d’après le contenu et ça ne peut PAS être Jean mais à un homme qui a PROBABLEMENT appartenu à la “communauté johannique.”

Voyons voir du côté protestant si c’est mieux.

La critique textuelle révèle que 5,3b-4 et 7,53-8,11(épisode de la femme adultère) constituent des séquences qui sont venues se greffer postérieurement sur le texte de Jn. Ces deux séquences ne font donc pas partie de l’œuvre sous sa forme primitive, mais ressortissent à l’histoire de sa réception. [...]

L’évangile ne semble pas avoir été composé en une seule fois, mais avoir fait l’objet de plusieurs rédactions. Quatre observations viennent à l’appui de cette hypothèse.

1- Les deux conclusions de l’évangile. L’évangile ne comporte pas une, mais deux conclusions. La première en 20,30-31 est la conclusion initiale de l’œuvre, tandis que la seconde en 21,25 constitue le dernier mot de l’épilogue (chapitre 21). Or la voix qui s’exprime en 21,24 se distingue explicitement de l’auteur de l’évangile lui-même. [...]

2- Les gloses. Le phénomène de double rédaction est étayé par l’existence de toute une série de gloses secondaires dans le texte de l’évangile. [...]

3- Les adjonctions secondaires dans le récit. Parfois, quelques mots ont été insérés - sans autre indication - dans le récit initial pour en recadrer le propos théologique.

4- Les morceaux ajoutés. A la fin de certaines séquences, des morceaux ont été secondairement ajoutés qui interrompent, voire retardent le déroulement de la narration [...]

Sous la direction de Daniel Marguerat, Introduction au Nouveau Testament : Son histoire, son écriture, sa théologie, éditions Labor et Fides, 2008, 4ème édition revue et augmentée, p.372-373

Trois modèles de composition littéraire.

La recherche exégétique a tenté, au XXe siècle, d’expliquer la genèse du quatrième évangile en proposant trois grands modèles distincts.

a) Le modèle de l’unité de composition. Dans cette hypothèse, on affirme que l’évangile dans son ensemble est l’œuvre d’un seul et unique auteur. [...] Ce modèle tombe sous le coup d’une double critique. D’une part l’unité de style ne renvoie pas nécessairement à une individualité, mais peut fort bien être le signe distinctif d’un milieu sociologique homogène et structuré, par exemple une école. D’autre part, on s’explique mal qu’un auteur retouchant son oeuvre aboutisse à créer des tensions aussi bien littéraire qu’au niveau théologique.

b) Le modèle de l’évangile primitif. [...] L’idée majeure de ce modèle consiste à postuler l’existence d’un évangile primitif à l’origine de la tradition johannique, lequel a ensuite été l’objet de réinterprétations et d’élargissements successifs. [...]

c) Le modèle des sources. Cette position formulée de façon programmatique par Bultmann jouit aujourd’hui encore d’un large soutien [...] Elle tient en deux affirmations complémentaires. D’une part, pour composer son évangile, l’évangéliste a disposé d’un récit de la Passion, d’un ensemble de récit de miracles et de logia qu’il a notamment retravaillés dans ses grands discours. D’autre part, l’œuvre élaborée par l’évangéliste a été reprise, élargie et approfondie par l’école johannique (= rédaction finale). [...]

L’existence d’un récit pré-johannique de la Passion, reçu et retravaillé par l’évangéliste, n’est quasiment pas contestée. [...] Le travail de la rédaction finale n’est pas contesté. Cette dernière a placé des ajouts aux endroits marquant la fin d’une section :

- l’épilogue (chapitre 21) après la conclusion primitive de l’évangile (20, 30-31) ;

- le deuxième discours d’adieu (15-16) et la prière sacerdotale (17) après le premier discours d’adieu ;

- 12, 44-50 après la conclusion de la première partie de l’évangile (12, 27-43) ;

- 3, 31-36 après le cycle sur Nicodème et une séquence sur le Baptiste.

Cette simple énumération permet de constater que les remaniements les plus importants affectent la deuxième partie de l’évangile.

Notons enfin que l’exacte portée de la rédaction finale est controversée : s’agit-il d’un travail théologique cohérent et profilé qui témoigne d’un décalage par rapport à la position de l’évangéliste ? Ou y va-t-il plutôt d’un travail de relecture qui vise à approfondir et à actualiser la position de l’évangéliste ?

Sous la direction de Daniel Marguerat, Introduction au Nouveau Testament : Son histoire, son écriture, sa théologie, éditions Labor et Fides, 2008, 4ème édition revue et augmentée, p.373-375

Les savants chrétiens ont donc parlé, l’évangile de Jean a été retouché... et on ne connait même pas l’auteur final de ce texte. Nous allons conclure avec les propos de Bart Ehrman :

Il faut tout d’abord remarquer que ces Evangiles […] sont écrits anonymement. Les auteurs ne nous révèlent jamais leur nom. Ces noms, bien sûr, apparaissent dans les titres des Evangiles (L’Evangile selon Matthieu, etc.). Mais ces titres ont été ajoutés ultérieurement, par des éditeurs et des scribes qui souhaitaient informer les lecteurs sur l’auteur qui, selon eux, se cachait derrière ces différentes versions. Il est évident que les titres n’appartiennent pas à la version originale des Evangiles.

L’auteur de l’Evangile de Matthieu, quelle que soit son identité, ne l’a pas intitulé Evangile selon Matthieu. La personne qui a choisi ce titre nous indique ainsi qui, à son avis, est l’auteur du texte. On n’a jamais vu un auteur intituler ses ouvrages de la sorte […]

De plus, l’Evangile de Matthieu est rédigé d’un bout à l’autre à la troisième personne ; l’auteur décrit ce qu’ « ils » - Jésus et ses disciples – faisaient, jamais ce que « nous » - Jésus et nous tous – faisions. Même dans l’épisode où Matthieu est appelé pour devenir disciple, il est question de « lui », non pas de « moi ». Il suffit de lire le récit (Matthieu 9,9), rien dans le texte ne peut laisser croire que l’auteur parle de lui-même.

C’est encore plus clair chez Jean. A la fin de l’Evangile, l’auteur dit ce qui suit au sujet du « disciple bien-aimé » : « C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est conforme à la vérité » (Jean 21,24). Il faut être attentif aux termes employés par l’auteur : il fait la distinction entre sa source d’information « le disciple qui témoigne » et lui-même : « nous savons que son témoignage est conforme à la vérité ». Il et nous : cet auteur n’est pas lui-même le disciple. Il prétend que c’est le disciple qui lui a fourni les renseignements qu’il révèle.

Pour ce qui est des autres Evangiles, Marc n’est pas connu comme étant un disciple (c’est plutôt un compagnon de Pierre), pas plus que Luc (un compagnon de Paul, qui n’était pas un disciple non plus). Et même s’ils avaient été des disciples, cela ne garantirait rien en l’objectivité ou la véracité de leurs affirmations. Aucun Evangile n’a été écrit par un témoin direct, et aucun auteur ne prétend l’avoir été.

Bart Ehrman, La construction de Jésus : aux sources de la religion chrétienne, éditions H&O, 2009, p.142-143

Voilà qui clôt cette question. Catholiques et protestants sont de mon côté. Je dis et j’affirme que les 4 évangiles ont été écrit par des personnes qui n’ont jamais vu le christ de toute leur vie et l’attribution “évangile selon” est apparue au 2ème siècle après Jésus. C’est-à-dire que les auteurs inconnus des évangiles n’ont jamais eu l’idée de donner leur nom, ce qui est très très problématique.

Et si “al Cheikh le takfiri adepte de la Taqqya paulienne” veut débattre sur cette question, il n’y a aucun soucis, j’ai des dizaines de sources qui prouvent ce que j’avance.

Donc ce ne sont pas Salik, Bart Ehrman, Daniel Marguerat ou Raymond E. Brown (et la Bible de Jérusalem !) qui n'ont jamais lu la Bible, mais c’est Abdelmassih qui ne connait rien à son texte sacré. Va-t-il renier ses savants ? Qui sait !

Cet apôtre du christo-paganisme renie donc ce que tous les savants contemporains disent au sujet des 4 évangiles, à savoir qu’ils n’ont pas été écrit par des témoins oculaires. Et il continue dans sa réponse que je trouve pitoyable au passage :

Donc voici quelques commentaires que je peux faire sur cette première partie:

A propos du verset Esaie 45:7, il affirme que Dieu a créé le "mal" alors que c'est une traduction "trompeuse" qui n'est pas très claire. Il ne prend pas bien sûr le soin de citer les autres traductions car il est malhonnête:

Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Éternel, je fais toutes ces choses.(Louis Segond)

J'ai formé la lumière et créé les ténèbres, je donne le bonheur et je crée le malheur. Oui, c'est moi, l'Eternel, qui fais toutes ces choses. (Semeur)

Dieu fait venir le malheur, voilà ce que veut dire ce verset, et c'est illustré dans tous l'AT à chaque fois qu'un peuple commet des atrocités il est châtié.

Il cite un passage du "livre des 613 commandements" qui est une source juive. C'est comme si je citais une exégèse chiite pour expliquer le coran à un sunnite !

L'auteur juif dit que l'homme a le choix entre le bien et le mal et que le créateur lui a laissé la liberté de choisir, il n'évoque jamais la prédestination. Salik n'a rien compris à ce passage, pour lui ça parle de prédestination, en fait ces peuples ont été créés pour être exterminer selon son interprétation:

"Ces peuples ont été destinés à la perversion, ils avaient le choix, mais ils ont préféré la perversion donc ils ont été destinés au massacre"

Il n'a surement pas de Bac L, sans doute aucun Bac même.

Voilà ce que je peux dire sur la première partie. La seconde sur le coran est une hérésie totale.

Il y a deux choses à dire. Premièrement, il sous-entend que j’utilise une traduction pas claire de la Bible et qui affirmerait que Dieu serait l’auteur du mal. Malheureusement pour lui, je ne suis pas l’auteur de ces traductions, et ces traductions sont juives. Remettons-les pour qu’il les regarde bien :

"Je forme la lumière et crée l’obscurité, je fais la paix et je crée le mal ; moi, Adonaï, je fais tout cela. "

Bible Samuel Cahen, Isaïe 45,7

Cette Bible est réputée pour être très littérale. La traduction du rabbinat dit la même chose :

“Je forme la lumière et crée les ténèbres, j'établis la paix et suis l'auteur du mal: moi l'Eternel, je fais tout cela.”

Traduction du rabbinat français, Isaïe 45,7

Affirmer que je ne cite pas toutes les traductions relèverait d’une malhonnêteté de ma part, est donc nul et rejeté parce que j’ai cité la version catholique et deux versions hébraïques. Cet ignorant me cite la Bible du Semeur et la Louis Segond qui sont des bibles protestantes, or dans ma vidéo je réponds au CATHOLIQUE Abbé Pagès. Il serait donc absurde de lui citer des traductions qu’il ne reconnait pas.

L’Abbé Pagès m’a confirmé au téléphone qu’il ne reconnaissait pas les traductions non-catholiques et qu’il considérait Luther et le reste des protestants comme des non-croyants qui finiraient en enfer. Ainsi, et quel comble, en voulant défendre le CATHOLIQUE Abbé Pagès, “Al Cheikh” (l’adepte de la Taqqya de Paul) est venu soutenir un individu qui le rend “KAFIR”. Sacré comble... Sa tentative de réponse va donc directement à la poubelle.

Mais si notre individu veut d’autres traductions, il va être servi :

Bible Saci : C’est moi qui forme la lumière et qui forme les ténèbres, qui fais la paix et qui crée les maux: Je suis le Seigneur qui fais toutes ces choses.

Bible Fillion : Je forme la lumière et Je crée les ténèbres, Je fais la paix et Je crée les maux: Je suis le Seigneur qui fais toutes ces choses.

Bible Chouraqui : le formateur de la lumière, le créateur de la ténèbre, le faiseur de la paix, le créateur du mal. Moi, IHVH–Adonaï, l’auteur de tout cela!

Bible du Rois James : Je forme la lumière et crée l’obscurité; je fais la paix et crée le mal; moi, le SEIGNEUR fais toutes ces choses.

Septante : I am he that prepared light, and formed darkness ; who make peace, and create evil ; I am the Lord God, that does all these things.

Au passage, les Bibles de Saci et de Fillion sont reprises sur la Vulgate de Jérôme, donc ce sont des traductions qui font autoritées. Ne parlons même pas de la Septante qui était inspirée pour les auteurs du Nouveau Testament et pour Etienne qui se basait sur cette dernière quitte à contredire le texte Hébreu.

La vidéo est là de toute façon pour prouver ce que j’avance : Dieu est le Créateur du Mal et c’est la bible qui le dit. Quel dommage pour lui.

De plus, Jésus (as) affirme que les Juifs sont assis sur la chaire de Moise, en d’autres termes qu’ils comprennent mieux leurs écritures que les chrétiens, et Jésus (as) affirme aussi que celui qui ne l’aime pas, ne garde pas ses paroles. Or, il semblerait que “Al Cheikh” déteste Jésus, parce qu’il le dément quand celui-ci lui dit que les Juifs sont mieux au courant de leurs écritures que les chrétiens...

Ensuite, Abdelmassih raconte strictement n’importe quoi sur le livre concernant les 613 commandements. L’auteur du livre affirme dans ce passage que des êtres ont été créés prédestinés à se faire massacrer par les enfants d’Israël, ce que refuse l’Abbé Pagès de manière catégorique. Or, un commentaire juif, l’enfonce sur ce point.

En outre, il est dit :

“Il nous est ordonné d’EXTERMINER PAR LE GLAIVE les sept peuples qui occupaient la Terre Promise avant notre conquête.”

“Il nous est ordonné de LES EXTERMINER afin que leur souvenir ne subsiste plus.”

Et le passage finit comme cela : “Le Créateur devait donc avoir de bonnes raisons pour faire naître tant d’êtres humains et dont finalement un seul devra se comporter comme un homme !”

A lui de tirer ses conclusions. Et tout ceci réfute l’Abbé Pagès qui, d’ailleurs, ne me répond pas sur la vidéo. Je publierai les échanges mails, dans un futur proche insha Allâh, afin que tout le monde voit sa FUITE devant le Collectif.

Ma conclusion est la suivante : “Al Cheikh” alias “Abdalmassih” n’aurait jamais du essayer de me répondre parce que son ignorance s’est manifestée devant tout le monde et il me fait de la publicité au passage.

Fin de la réfutation de la partie 1.

VI - Réponse sur la deuxième partie qui concerne le Jihâd

Voici comment cet apôtre du christo-paganisme commence sa deuxième partie :

Après que "l'opération faire frire le poisson dans sa graisse" fut terminée (il espère qu'on le prenne au sérieux avec ce genre de débilité ?) et après 3h de chant coranique insupportable à rendre sourd un boucher, on arrive enfin à la partie sur le coran, la plus petite partie de la vidéo qui est consacré à la pseudo réfutation de l'abbé Pagès.

Deux mensonges dans ce tout petit paragraphe. Le premier est qu’il a parlé de “3 heures de chant coranique”. Or, la vidéo ne dure pas 3 heures mais quelques minutes. Encore un mensonge éhonté de sa part. C’est un mensonge par exagération, mais ça reste un mensonge. Le deuxième mensonge est que ma vidéo réfute entièrement celle de l’Abbé Pagès, et j’ai employé une argumentation par l’absurde, ce que “Al Cheikh” ne semble strictement pas comprendre. Je tiens à signaler que l’Abbé Pagès n’a même pas tenté de me répondre et qu’il a FUIT le débat public face à moi.

Il continue :

Est-ce qu'Allah demande de TUER tous les mécréants ?

La réponse est OUI et cela est écrit NOIR sur BLANC dans le coran. Par exemple: Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes(2:193).

Tous les grands commentateurs disent que les mécréants doivent être exterminé mais Salik sait très bien cela, c'est pour ça qu'il ne va surement pas citer du Tabari, Ibn Kathir, Qortobi ou al Jalalayn.

Notons une chose : notre ami vient de se ridiculiser tout seul en citant la partie du verset qui l’enfonce : “s’ils cessent, donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes”...

De plus, les grands commentateurs ne disent pas que les tous mécréants doivent être exterminés. Le verset 2, 193 qu’il a cité, il l’a cité hors contexte coranique. Reprenons tout le passage :

Coran, 2 : 190-193

Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Dieu n'aime pas les transgresseurs ! Et tuez-les, où que vous les rencontriez; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : la persécution est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. S'ils cessent, Dieu est, certes, Pardonneur et Miséricordieux. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de persécution et que le Dîn soit entièrement à Dieu seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.

La moindre des choses aurait été qu’il cite le passage en entier sans tronquer les versets. C’est ce qu’on appelle un mensonge par omission.

N’importe quelle personne qui lirait ce passage ne peut conclure qu’il faille tuer TOUS les mécréants. Je n’ai même pas besoin de réfuter cela puisque le texte le contredit et le point le plus important qu’il semble oublier c’est que le passage commence par dire aux musulmans de combattre ceux qui les combattent... Déjà, ça commence vraiment très très mal pour Abdelmassih...  et ensuite le passage finit par dire : “S’ils cessent donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes”.

A moins d’être totalement aveugle, ce passage n’est absolument pas en sa faveur. On va ouvrir les "tafassirs" récents avant d’en venir aux anciens pour voir qui a raison.

A/ Exemple d’un tafsir récent : Muhammad Asad

Muhammad Asad, juif converti à l’Islam, explique dans les notes de sa traduction anglaise du Coran:

Ceci et les versets qui suivent établissent de façon univoque que seule la défense légitime (au sens le plus large) rendent licite la guerre pour les musulmans. La plupart des commentateurs conviennent que l'expression la ta'tadu signifie, dans ce contexte, "Ne commettez pas d'agression"; alors que al-mu'tadin signifie"ceux qui commettent l'agression". Le caractère défensif d'un combat "dans la cause de Dieu" – c'est à dire, dans la cause des principes éthiques ordonnées par Dieu - est, en supplément, évident par rapport à la référence de "ceux qui vous combattent", et a été encore clarifié en 22: 39 - "permission [de combattre] est donnée à ceux contre qui la guerre est injustement menée" - qui, selon toutes les Traditions disponibles constituent la plus ancienne (et par conséquent fondamentale) référence coranique à la question du Jihâd, ou de la guerre sainte (voir Tabari et Ibn Kathîr dans leur commentaires en 22: 39). Que ce premier, principe fondamental de légitime défense comme seule justification possible de la guerre, ait été maintenue tout au long du Coran est manifeste à partir de 60: 8, ainsi que de la phrase de conclusion de 4: 91, dont tous deux appartiennent à une période postérieure au verset ci-dessus. (Muhammad Asad, The Message of the Qu'ran, source)

Concernant, le verset 2 : 191 :

À la lumière de l'injonction précédente, l'ordre : "Et tuez les où que vous les rencontrez"  n'est valide que dans un contexte d'hostilités déjà en courts (Razî), à condition que "Ceux qui vous combattent" soient les agresseurs ou les oppresseurs (une guerre de la libération étant une guerre "dans la cause de Dieu"). La traduction, dans ce contexte, de fitna en tant que "oppression" est justifiée par l'application de ce terme à n'importe quelle affliction qui peut faire égarer et perdre l'homme sa foi en ses valeurs spirituelles. (Ibid)

Quand au passage coranique "jusqu'à ce que le dîn soit à Dieu", ceci signifie dans ce contexte quant à lui : "jusqu'à ce que soit établi, pour toute personne qui le désire, le droit de professer et de pratiquer librement la religion agréée par Dieu" (Al-ussus ash-shar'iyya, p. 72).

B/ Les tafassirs des anciens ‘Oulamas

Nous n’allons citer que le tafsir de l’imâm at-tabarî parce qu’il serait trop long de tous les revoir en détails. Tout d’abord, il semblerait que ‘Abdelmassih ne sache pas très bien lire l’arabe et ne comprenne pas la position de l’imâm at tabari.

Dans son tafsir, l’imâm donne TOUTES les positions sur cette question. Voici le lien du tafsir:  : http://www.altafsir.com/Tafasir.asp?tMadhNo=1&tTafsirNo=1&tSoraNo=2&tAyahNo=193&tDisplay=yes&Page=1&Size=1&LanguageId=1

Le verset arabe est le suivant :

وَقَاتِلُوهُمْ حَتَّىٰ لاَ تَكُونَ فِتْنَةٌ وَيَكُونَ ٱلدِّينُ للَّهِ فَإِنِ ٱنْتَهَواْ فَلاَ عُدْوَانَ إِلاَّ عَلَى ٱلظَّالِمِينَ

Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de persécution et que le Dîn soit entièrement à Dieu seul.

L’auteur va traiter ici ce que le mot “fitnah”. Voici ce qu’il dit :

يقول تعالـى ذكره لنبـيه مـحمد صلى الله عليه وسلم: وقاتلوا الـمشركين الذين يقاتلونكم { حتـى لا تَكُونَ فتنةٌ } يعنـي: حتـى لا يكون شرك بـالله، وحتـى لا يعبد دونه أحد، وتضمـحل عبـادة الأوثان الآلهة والأنداد، وتكون العبـادة والطاعة لله وحده دون غيره من الأصنام والأوثان

La première ligne du tafsir enfonce toute la rhétorique de ‘Abdelmassih qui ne sait pas lire l’arabe. L’imâm commence à dire qu’il faut combattre les mécréants QUI VOUS COMBATTENT. C’est avec la plus grande des consternations qu’on apprend que la première ligne du tafsir d’at tabari contredit Abdelmassih...

Je pense qu’il ne comprend pas l’arabe sinon il nous aurait évité ce contre-sens manifeste.

Première question pour notre individu : Si le tafsir de l’imâm at-tabari affirme dès la première ligne de commentaire qu’il faut combattre les mécréants QUI COMBATTENT les musulmans, comment ‘Abdelmassih peut oser affirmer que l’Islâm ordonne de combattre TOUS les mécréants ?

Cette toute première ligne du tafsir est largement suffisante pour répondre à tout cet article ridicule. Mais continuons. L’imâm dit ensuite qu’il faut combattre ceux qui combattent les musulmans {jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de tentations/persécutions} c’est-à-dire, selon l’imâm, du polythéisme, de l’adoration des idôles, etc. Ce combat est ici dirigé contre ceux qui attaquent les musulmans, pas contre ceux qui ne les attaquent pas, et le combat doit se poursuivre jusqu’à ce que l’adoration revienne à Dieu mais l’imâm va détailler plus loin cette question. Dans son tafsir, comme à son accoutumé, l’imâm va citer différentes chaînes de transmission, authentiques ou non, qui confirment ce point de vue.

Puis ensuite l’auteur traite la question “quand faut-il cesser le combat” et c’est à la page 2 du lien dont voici le verset qu’il l’explique :

فإنِ انْتَهَوْا فَلا عُدْوَانَ إلاَّ علـى الظَّالِـمِينَ

S’ils cessent donc plus d’hostilités, sauf contre les injustes

L’imâm donne DEUX positions et il semblerait qu’Abdelmassih se soit arrêté à la première. La première dit qu’il ne faut cesser le combat que quand les autres cesseront leur polythéisme :

يعنـي تعالـى ذكره بقوله: { فإنِ انْتَهَوْا } فإن انتهى الذين يقاتلونكم منَ الكفـار عن قتالكم، ودخـلوا فـي ملتكم، وأقرّوا بـما ألزمكم الله من فرائضه، وتركوا ما هم علـيه من عبـادة الأوثان، فدعوا الاعتداء علـيهم وقتالهم وجهادهم، فإنه لا ينبغي أن يعتدى إلا علـى الظالـمين وهم الـمشركون بـالله، والذين تركوا عبـادته وعبدوا غير خالقهم.

L’imâm dit ici que SI CEUX QUI VOUS COMBATTENT PARMI LES MECREANTS CESSENT DE VOUS COMBATTRE et qu’ils rentrent dans votre religion et abandonnent leur religion il ne faut plus les combattre sauf les injustes parmi eux, c’est-à-dire les mécréants. Voilà pour la première opinion.

Le tafsir dit qu’il s’agit de ceux qui combattent les musulmans parmi les mécréants et ça ne parle absolument pas de ceux qui n’attaquent pas les musulmans...

Le deuxième point de vue maintenant :

وقال آخرون: معنى قوله: { فَلا عُدْوَانَ إلاَّ علـى الظَّالِـمِينَ } فلا تقاتل إلا من قاتل

L’imâm dit ici que d’autres personnes on dit sur le verset {et pas d’agression sauf contre les injustes} signifiait : Ne combat que celui qui te combat.

Les autres dont il est fait référence ici sont : Moujahid (selon deux chaines de transmission) et as-Souddiyou. Ensuite à la page 3, voici comment le tafsir conclu sur ce verset :

فإن انتهوا فإن الله غفور رحيـم لـمن انتهى، ولا عدوان إلا علـى الظالـمين الذين لا ينتهون

L’exégèse du verset se termine par ceci : S’ils cessent, Allâh et certes pardonneur et miséricordieux pour celui qui cessera les hostilités, et il n’y aura pas d’agression sauf contre les injustes qui ne veulent pas cesser...

Voilà comment Abdelmassih échoue lamentablement en me citant le tafsir de l’imâm At-Tabarî.

Voici la suite de ce que dit Abdelmassih :

A la place, il nous sert du Zakir Naik qui, à ma connaissance, n'a aucun diplôme en théologie islamique ! C'est un prédicateur minable condamné par plusieurs fatwas dont une qui le qualifie de kafir par des oulema pakistanais:

http://www.youtube.com/watch?v=8wfREFRPWcc

Naik soutient Ben Laden et a déclaré "every muslim should be a terrorist" (tous les musulmans devraient être des terroristes):

http://www.youtube.com/watch?v=Bxk5AAA5FbI

Voilà la grande référence du Collectif !

Abdelmassih me rend kafir, lui le chrétien takfiri, parce que je cite Zakir Naik, l’élève d’Ahmad Deedat, qui aurait été rendu “kafir” par des “oulémas” pakistanais et par Abdelmassih. Donc, d’après sa logique défectueuse, tous les musulmans qui citent Zakir Naik sont des mécréants... C’est tout bonnement énorme !!!

Dans la suite de la réponse, Abdelmassih ne m’a pas répondu. En fait, il n’a fait que répondre à Zakir Naik (comme s’il avait le niveau pour le faire). En d’autres termes, Abdelmassih n’a presque répondu à rien de ce que j’ai avancé dans la vidéo. Il n’a fait que s’attarder sur ce que Zakir Naik a dit.

Deux choses à dire là-dessus et vous allez voir comment Abdelmassih est un “MOUDALLIS”, et dans la science du hadîth cela signifie qu’il cache sciemment une vérité en l’omettant. Le “Moudallis” pratique ce qu’on appelle un mensonge par omission et ça reste de toute façon un mensonge.

Dans le lien vidéo qu’il nous met et où il nous dit que “DES OULEMAS” pakistanais ont rendu mécréant Zakir Naik, Abdelmassih le “cheikh inspiré” omet de dire qu’il ne s’agit que d’une seule personne (d’ailleurs inconnue) sur la vidéo. Vidéo qui n’est pas traduite...

Il semblerait que la personne parle l’ourdou, mais n’étant ni indien pour comprendre cette langue et je pense que c’est le cas d’Abdelmassih, il va devoir nous expliquer pourquoi cette personne, dont on ne connait pas le nom, rend mécréante Zakir Naik ?

Tout d’abord, cette personne inconnue prononce plusieurs fois le nom de Yazid, et si ce cheikh rend mécréant Zakir Naik, ça doit être en relation avec Yazid le fils de Mou’awiyya le calife. Aucun rapport avec le sujet que nous traitons.

Bien entendu, ‘Abdelmassih “al moudallis” ne vous donne pas plus de détails que cela. Il met une vidéo qui dure à peine 2 min dans une langue étrangère qu’il ne comprend pas pour nous dire que “DES OULEMAS” pakistanais (je ne sais pas comment il fait pour savoir qu’ils sont pakistanais mais bref) le rendent kafir et LE MENTEUR s’arrête là. Pas plus de détails pour tromper les moutons qui le suivent.

Or, il s’agit ici d’un sujet épineux qui a touché Yazid fils de Mou’awiyya et qui est connu pour avoir persécuté la famille du prophète (sws). Ce sujet n’a vraiment strictement rien à voir avec ce que nous traitons, voilà comment on fait un HS total.

Ensuite ce super menteur nous rapporte une vidéo où Zakir Naik dit que “chaque musulman doit être un terroriste”. Etant donné que j’ai vu la conférence en entier, il n’y a pas pire “tadliss” que de dire que Zakir Naik soutien BenLaden et disant qu’il faut que nous soyons tous des terroristes. Non seulement les propos sont tronqués, mais ce n’est absolument pas le point de vue de Zakir Naik.

Premièrement, Zakir Naik ne croit pas que BenLaden est l’auteur du 11 septembre et parle d’un INSIDE JOB, c’est-à-dire que le 11 septembre a été fait par des membres hauts placés dans le gouvernement américain : http://www.youtube.com/watch?v=In9ILWvP-6g

Ensuite, Zakir Naik dit que le 11 septembre n’est pas justifié par la loi coranique : http://www.youtube.com/watch?v=KF7vJjO7Nec

Deuxièmement, quand il dit que chaque musulman doit être un terroriste, il veut dire que les musulmans doivent terroriser les VOLEURS, LES MALFAITEURS, etc comme la POLICE TERRORISE les criminels. Voici la vidéo en entier : http://www.youtube.com/watch?v=fFKm8_Rlp4I&feature=related

Et il le répétera dans toutes ses conférences :  

http://www.youtube.com/watch?v=aLe-oo8mzL8

Il y a une propagande sur internet qui reprend les propos de Zakir Naik hors contexte pour lui faire dire ce qu’il n’a jamais voulu dire. Les vidéos sont claires. Pour l’occasion, l’Angleterre a fait bannir Zakir Naik à cause des propagandistes qui propagent tout et n’importe quoi en tronquant les citations (comme le fait “Al Cheikh”). D’ailleurs, il y a un comité de soutien pour le docteur Zakir Naik : http://www.zakirnaikban.com/

Au passage, Zakir Naik a vaincu tous ses débatteurs chrétiens à plate couture.

Maintenant, tout le reste de la “réfutation” de “Al Cheikh” anciennement portant l’avatar “al kafir” (belle taqqya paulinienne au passage) est une réponse au docteur Zakir Naik pas à Salik...

On va faire un petit jeu pour le “takfiri” chrétien “Abdelmassih” qui se déguise sous le nom “Al Cheikh”. Je vais donner une liste de savants qui affirment qu’il ne faut pas tuer tous les mécréants et lui devra faire leur “takfir”.

1/ Mounquidh As Saqqar

Le cheikh Mounquidh as Saqqar, titulaire d’un doctorat en religion comparée, qui a défié Zakariah Boutros le super menteur dit la même chose que Zakir Naik :

http://www.youtube.com/watch?v=w8tPRQSc8Yw (voir la deuxième partie à droite)

Au passage Zakariah Boutros a fuit lamentablement le débat face au cheikh Mounquidh As Saqqar  : http://video.google.com/videoplay?docid=-4629837113770145351#

2/ Le prêcheur Fâdel Soulaymane

Le prêcheur Fâdel Soulaymane, l’auteur de plusieurs réfutations de Zakariah Boutros, affirme également la même chose. Voir la vidéo en anglais dans laquelle il répond au documentaire sioniste “obsession” :

Partie 1 : http://www.youtube.com/watch?v=PQHNy47o8BA

Partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=ReUBM492eQY

Partie 3 : http://www.youtube.com/watch?v=qVSQZ8UmQxo

Dans une autre vidéo dans laquelle il répond au film islamophobe fitna (ici), il cite la fatwa du cheikh ‘Eid al-Qarnî qui affirme que le jihâd armé n’est que contre l’occupant.

3/ Le Cheikh Youssouf al-Qaradâwî

Nous lisons dans le célèbre livre de jurisprudence d’Abdeladhim ibn Badaoui intitulé “le Wajiz” une référence au Jihâd en Islâm. Nous lisons ceci :

Cependant, le Dr Qaradawi fait une distinction claire entre le djihad et le combat ; il affirme qu’il n’existe pas de “djihad offensif” légitime (car l’agression est clairement interdite dans le Coran), mais plutôt soit un djihad défensif soit un djihad préventif, par exemple, dans le cas d’un ennemi qui pénètre sur le territoire musulman et en occupe une partie, ou bien qui lance une attaque contre les musulmans, sans occuper de terre et contre qui l’armée musulmane opère une attaque préventive pour se protéger de futures actes d’agression.

Et un peu plus loin nous lisons :

Le Dr Yusuf al-Qaradawi, affirme que “si le Prophète (sws) a bien combattu, c’était dans le but de protéger la religion et de protéger ses fidèles de leurs agresseurs. Ceci n’est pas une conjecture, mais une certitude.

Source : Abdeladhim ibn Badaoui, Le Wajiz ou le sommaire de la jurisprudence à la lumière de la Sounna et du Coran, traduit de l’arabe par Bachir Kaâbèche & Rabah Bouaziz, éditions international islamic publishing house, 2010, p.570

4/ Le Cheikh Ibn Taymiyyah

Le Cheikh Ibn Taymiyyah nous explique contre qui il faut faire le Jihad.

Contre qui faut-il lancer le Djihad ?

L'objectif essentiel de Djihad est de permettre que la religion soit entièrement pour Allah et que le Nom d'Allah soit le Plus Haut. Toute personne qui incommode les musulmans, les empêchant de propager la vocation de l'Islam, doit être combattue, hormis ceux qui ne peuvent pas participer aux guerres, comme les femmes, les enfants, les moines, les personnes âgées, les aveugles, les handicapés,... à moins qu'ils combattent indirectement les musulmans: par des mots (par exemple par la propagande) ou par des actes (par exemple en espionnant les musulmans ou aidant autrement les ennemis durant la guerre).

Certains juristes sont de l'opinion que les mécréants peuvent être tués pour la seule raison qu'ils sont des mécréants, mais ils font une exception pour les femmes et les enfants. Cependant, la première opinion est la correcte, parce que nous combattons uniquement ceux qui nous combattent. Allah, Exalté soit Il, dit:

"Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Allah n'aime pas les transgresseurs". (Coran S2:V190)

Dans les livres de Sunnah, il est rapporté que le messager d'Allah, bénédiction et paix sur lui, passant par une femme massacrée, dit: "elle n'était pas parmi ceux qui avaient combattu.", puis il dit à l'un de ses compagnons: "Joigne Khalid Ibn al-Walid et dis-lui de ne pas tuer les femmes, les enfants et les serfs." Il est rapporté aussi dans les livres de Sunnah que le prophète avait l'habitude de dire au moment des guerres: "Ne tuez ni les hommes âgés, ni les petits enfants, ni les femmes." La raison est qu'Allah a permis l'écoulement du sang uniquement si besoin, pour le bien-être de tout le monde. Allah dit:

"la persécution est plus pénible que le meurtre" (Coran,S2:V191).

Ceci signifie que bien que le meurtre soit mauvais et abominable, la persécution perpétrée par les mécréants contre les musulmans est encore plus mauvaise et plus abominable. La mécréance de ceux qui n'incommodent pas les musulmans et ne les empêchent pas à atteindre leur objectif d'établir la religion d'Allah, est au préjudice d'eux-mêmes.

Source : Imam Ibn Taymiyah, Extrait du livre: La politique légale dans la réforme du gouverneur et du peuple, lien :

http://www.angelfire.com/journal/sunnah/Islam/djihad_contre_qui.html

5/ Le Sheikh Salman Al-Oadah

Le Sheikh Salman Al-Oadah, qui a été désigné comme étant le 19ème musulman le plus influent au monde en 2009 (cf. article : Sheikh Salman Ranked '19th Most Influential Muslim in the World' du site IslamToday) déclare :

Le Jihâd ne peut en aucun cas être mené pour des gains mondains, pour des conquêtes ou même dans le cadre d'une vengeance. Toutes personnes qui vont à l'encontre de ce principe établit de la loi islamique et assassinent des civils luttent contre l'Islam et tout ce qu'il représente. Il est absurde de leur part d'appeler ce combat un Jihâd, un mot qui signifie des efforts dans la cause de l'Islam. Ils sont en fait des meurtriers à la lumière de loi islamique et devraient être traités en tant que tels.

Source : Sheikh Salman Al-Oadah, article d'Islamtoday repris par IslamOnline, daté du 30/04/2004

6/ Le Sheikh Hânî al-Jubayr

Le Sheikh Hânî al-Jubayr, juge à la Cour suprême de Jeddah (Arabie Saoudite) répond à une question sur le fait d'attaquer tous ceux qui ne sont pas musulmans.

Question : Est-ce une obligation pour un état islamique d'attaquer les états voisins non-Musulmans et de collecter la jizya de leur part ? Devons nous prendre en exemple, ceux des Califes bien guidés qui ont fait la guerre aux empires Perses et Byzantins sans qu'il n'y ait eu n'importe quelle agression de la part de ses derniers ?

Réponse de Sheikh Hânî al-Jubayr, juge à la cour suprême de Jeddah :

Si les pays non-Musulmans n'attaquent pas les musulmans ni se mobilisent pour empêcher la pratique et diffusion de l'Islam, ni ne transgressent contre des mosquées, ni n'oppriment les gens musulmans dans leur droit de professer leur foi et de décrier la mécréance, alors il n'est pas permis pour le pays musulman d'attaquer ce pays. Le Jihâd à caractère militaire, a été seulement autorisé pour aider les musulmans à défendre leur religion et à supprimer l'oppression des gens.

Les Perses et les Romains ont en fait commis des agressions contre l'Islam et ont attaqué les musulmans en premier. Chosroes de Perse était allé si loin qu'il a ordonné spécifiquement à son commandant au Yémen de tuer le prophète (sws). Les Romains ont mobilisé leurs forces pour combattre le Prophète (la paix soit sur lui), et les musulmans les ont affrontés dans les batailles de Mu'tah et Tabûk pendant la vie du prophète.

Source : Sheikh Hânî al-Jubayr, article d'Islamtoday

7/ Le Sheîkh Jalal Abualrub

Le Sheîkh Jalal Abualrub, écrit en commentant le verset 29 de la Sourate 9:

Ce verset met l'accent sur la nécessité de lutter contre les Gens du Livre, mais dans quelles conditions ? Nous avons précédemment établi le fait que l'état islamique n'est pas autorisé à attaquer les non-Musulmans qui ne sont pas hostiles envers l'Islam, qui n'oppriment pas les musulmans, ou n'essaient pas de convertir des musulmans par la force à leur religion, ou de les expulser de leurs terres, ou qui ne leur font pas la guerre, ou qui ne préparent une attaque contre eux. Si une seule de ces offenses se produit, cependant, les musulmans sont autorisés à se défendre et à protéger leur religion. Les musulmans ne sont pas autorisés à attaquer les non-Musulmans qui ont signé des pactes de paix avec eux, ou les non-Musulmans qui vivent sous la protection de l'état islamique.

Source : Sheikh Jalal Abualrub, Holy Wars, Crusades, Jihad

8/ Muhammad Asad

Le célèbre savant Juif converti à l'Islam et auteurs de nombreux ouvrages sur l'Islam, Muhammad Asad, écrit dans The Message of the Qu'ran au sujet du même verset coranique (9,29) :

Ce verset, aussi doit être lu dans le contexte de la règle coranique selon laquelle la guerre est autorisée seulement pour se défendre (voir 2 : 190-194, et les notes correspondantes). En d'autres termes, l'injonction ci-dessus de combattre est appropriée seulement en cas  d'agression envers  la communauté ou l'état musulman, ou en présence d'une menace indubitable pour sa sécurité : une opinion qui a été partagée par ce grand penseur islamique, Muhammad `Abduh. Présentant ses observations sur ce verset, il a déclaré : Le « combat a été rendu obligatoire en Islam seulement pour défendre la vérité et ses disciples…. Toutes campagnes du prophète étaient défensives; et ont eu lieu ainsi les guerres entreprises par les compagnons durant la période primitve [de l'Islam] » (Manar X, 332).

Source : Muhammad Asad, The Message of the Quran

Notons qu'il donne également l'avis de Muhammad 'Abduh, célèbre mufti et réformateur égyptien du début du 20ème siècle.

9/ Le Sheikh Salîh Ibn Abd Al-Azîz Ibn Muhammad Ibn Ibrahîm Al-Sheikh,

Le Sheikh Salîh Ibn Ad Al Azîz Ibn Muhammad Ibn Ibrahîm Al-Sheikh, ministre Saoudien des affaires islamiques, des legs pieux, de la prédication et de l'orientation explique :

Les états sont toujours dans une de ces deux situations : dans une situation de guerre ou dans une situation de paix. En cas de guerre, la Charia n'a pas un esprit belliqueux mais considère la guerre comme un cas de force majeur. Si la possibilité d'inviter les gens à l'Islam et de transmettre le message d'Allâh est offerte, le djihâd n'est en principe prescrit que pour la protection de l'appel à l'Islam comme le dit Cheikh Al-Islam Taïmiyyah en début de son Livre en réponse aux chrétiens : "Si on peut transmettre le message de l'Islam, le djihad offensif n'a pas sa raison d'être". Il appuie son dire, par des références et arguments connus.

Source : Sheikh Salîh Ibn Ad Al Azîz Ibn Muhammad Ibn Ibrahîm Al-Sheikh, Ceci est l'Islam, éditions Assia, p.45

10/ Le Sheikh Sayyid Sabiq

Le Sheikh Sayyid Sabiq, auteur du livre de référence de jurisprudence islamique "Fiqh As-Suna" qui fait autorité dans le monde musulman, écrit :

Ce que nous avons énoncé indique clairement que l'Islam n'a pas permis le lancement des hostilités, excepté pour :

1. repousser l'agression ;

2. protéger la propagation islamique ;

3. décourager la Fitna et l'oppression et assurer la liberté religieuse.

Dans ces cas-ci, le combat devient une nécessité de la religion. Il s'appelle alors, `Jihad'.

Source : Sayyid Sabiq, Fiqh as-Sunnah, vol. 3, p. 81

Petite conclusion

J’ai encore beaucoup d’autres sources mais ça suffira. Maintenant, j’attends de “al Cheikh” le chrétien takfiri qu’il fasse le takfir de tous ces chouyoukh à savoir : Sayyid Sabiq, Sheikh Salîh Ibn Ad Al Azîz Ibn Muhammad Ibn Ibrahîm Al-Sheikh, Muhammad Asad, Sheikh Jalal Abualrub, Sheikh Salman Al-Oadah, Sheikh Hânî al-Jubayr, cheikh Mounquidh as Saqqar, Cheikh Youssouf Al-Qaradawi, Cheikh Muhammad Reddah, le prédicateur Fâdel Soulaymane, Cheikh ‘Eid al-Qarnî et le Cheikh Ibn Taymiyyah.

J’attends avec impatience le takfir de tous ces gens de la part de ce chrétien.

Voici la suite de ce que cet individu affirme :

Maintenant analysons son exégèse complètement mensongère du verset 9:5. Il parle des traités entre païens et musulmans, il dit:

"et ce traité a été rompu unilatéralement par les païens de la Mecque"

ARCHI Faux ! La Mecque avait déjà été conquise à la révélation de ces versets, et les mecquois s'étaient convertis (de force) à l'islam. Les traités dont il est question sont ceux des autres tribus païennes.

C'est Allah lui même qui a annulé les pactes par le verset 9:1 et pas les païens. Cela parce que les païens tournaient nu autour de la ka'ba, ce qui va suivre est tiré du tafsir du grand Ibn Kathir:

Ensuite, il nous cite un tafsir en anglais... Pour lui, les païens n’ont rompu aucune trêve et les Mecquois se seraient converti de “force” à l’Islam, ce qui est bien entendu faux et archi faux.

Le prophète (sws) a laissé le choix libre aux mecquois de choisir leur religion, ce passage de la vie du prophète (sws) est tellement connu qu’il est strictement inutile de le détailler. Comme on le dit, c’est à l’accuseur d’apporter sa preuve, pas à celui qui est accusé. Tout le monde sait que Muhamamd (sws) pardonna à la population de la Mecque qui l'avait tant persécuté lui et les siens. Il leur dit, le jour de la conquête : "Ô gens de Quraysh ! que pensez-vous que je ferai de vous ?" Ils lui répondirent : "Nous pensons que tu nous pardonneras, tu es un frère, plein de bonté et de miséricorde. Tu es aussi le fils d'un frère qui avait de la bonté et de la miséricorde". Sur quoi, le Prophète (sws) leur dit : "Je vous dit ce que le prophète Joseph (as) a dit à ses frères : En ce jour, nul reproche vous sera fait. Puisse Allâh vous pardonner. Vous pouvez aller, vous êtes libres !"

Personne ne nie cela, même parmi les orientalistes les plus acharnés. Il suffit de relire la Sira d’Ibn Ishâq et c’est marqué noir sur blanc. Celui qui dit qu’il y a eu des conversions forcées à la Mecque prouve manifestement son ignorance la plus totale.

Après cela il cite le tafsir (en anglais lol) et affirme ceci en résumé :

C'est Allah lui même qui a annulé les pactes par le verset 9:1 et pas les païens. Cela parce que les païens tournaient nu autour de la ka'ba, ce qui va suivre est tiré du tafsir du grand Ibn Kathir:

Désaveu de la part d'Allah et de Son messager à l'égard des associateurs avec qui vous avez conclu un pacte

[...]

Le prophète envoie donc Ali proclamer aux idolatres le verset 9:1 qui annule les pactes.

[...]

Résumons: les traités à durée indéterminé sont rompus et ne sont valables que pendant 4 mois, le temps que les idolatres trouvent un lieu sûr. Les autres traités à durée déterminée sont effectifs jusqu'au terme fixé.

Notre ami ne connait pas l’arabe parce qu’il nous cite un tafsir en anglais ! Résumons ce que “al Cheikh” parce qu’il ne fait que se contredire.

Dans un premier temps il nous dit que LES pactes ont été annulé, ensuite, il nous dit que les pactes à durée indéterminée sont limités maintenant à 4 mois pour finalement nous dire que les pactes à durée déterminée ne SONT PAS annulés !

Déjà, belle contradiction dans sa logique. Mis à part le manque de logique frappant de notre ami, il n’explique pas correctement le contexte. La Mecque est le territoire sacrée de Dieu, elle est donc pure. Les polythéistes avaient l’habitude de venir faire leur pèlerinage TOUT NU dans l’enceinte sacrée... L’Islâm a donc mis fin à cette pratique honteuse en interdisant aux polythéistes d’approcher l’enceinte sacrée. Au passage, Jésus-Christ a aussi interdit au marchand d’approcher le Temple Sacré en les chassant avec son fouet.

Ensuite, l’auteur le reconnait lui-même, les pactes à durée déterminée ont été respecté par les musulmans jusqu’à leur terme, donc ce n’est pas tous les pactes qui ont été annulé. Les pactes annulés sont ceux à durée indéterminée avec certaines tribus arabes polythéistes qui elles pratiquaient abondamment la traitrise. Il suffit de lire la suite de la Sourate pour s’en rendre compte :

9.6. Si un idolâtre te demande asile, accorde-le-lui afin qu'il puisse entendre la Parole du Seigneur. Puis fais-le parvenir en lieu sûr, car les idolâtres sont des gens qui vivent dans l'ignorance.

9.7. Comment pourrait-il y avoir un pacte liant Dieu et Son Prophète aux idolâtres, excepté celui que vous aviez conclu avec certains d'entre eux auprès de la Mosquée sacrée? Soyez donc loyaux avec ceux-ci tant qu'ils le seront avec vous. Dieu aime ceux qui sont de bonne foi.

9.8. Comment admettre que, quand ils sont les plus forts, ils ne tiennent compte à votre égard ni des liens du sang ni de la foi jurée? Ils ne cherchent qu'à vous plaire par de belles paroles sans que leurs cœurs y adhèrent, car ils sont pour la plupart des scélérats

9.9. qui troquent à vil prix les enseignements de Dieu et se dressent en obstacle sur Sa Voie, dans une attitude des plus exécrables,

9.10. sans jamais respecter à l'égard d'un croyant ni les liens du sang ni la parole donnée. Ils agissent toujours en véritables transgresseurs.

9.11. S'ils se repentent, s'ils accomplissent la salât, s'ils s'acquittent de la zakât, ils deviendront vos frères en religion. Nous détaillons ainsi les versets pour ceux qui peuvent les comprendre.

9.12. Mais s'ils violent leurs serments, après avoir conclu un pacte avec vous, et s'attaquent à votre religion, alors combattez les meneurs de la dénégation, qui n'ont aucun sens de la loyauté. Peut-être mettront-ils fin à leur hostilité?   

9.13. Comment ne pas combattre des gens qui ont violé leurs serments et qui ont cherché à expulser le Prophète? N'est-ce pas eux qui ont déclenché les hostilités? Les craignez-vous? Mais c'est Dieu que vous devez craindre si vous êtes des croyants !   

9.14. Combattez-les donc ! Dieu les châtiera par vos mains et les couvrira d'ignominie. Il vous donnera la victoire sur eux, apaisera les cœurs des croyants

                              

La lecture simple de la suite du passage montre que les polythéistes ne respectaient pas les pactes, qu’ils combattaient les musulmans, qu’ils ont commencé en premier les hostilités, et qu’en position de force, ils ne respectent même plus les liens de parentés.

De même, ce passage commande aux musulmans de ne combattre que ceux qui violent les pactes, de protéger les associateurs s’ils demandent asile et de les ramener chez eux en leur prêchant la parole sans toutefois les convertir de force, de respecter pleinemenent les pactes conclus avec les polythéistes mecquois et de rester droit avec eux, s’ils restent droit envers nous...

Bref, en conclusion ‘Abdelmassih est donc un looser, la suite de la Sourate le réfute. Nulle part, il n’est question de conversion de force dans ce passage. Le verset 6 est clair :

وَإِنْ أَحَدٌ مِّنَ ٱلْمُشْرِكِينَ ٱسْتَجَارَكَ فَأَجِرْهُ حَتَّىٰ يَسْمَعَ كَلاَمَ ٱللَّهِ ثُمَّ أَبْلِغْهُ مَأْمَنَهُ ذٰلِكَ بِأَنَّهُمْ قَوْمٌ لاَّ يَعْلَمُونَ

Si un idolâtre te demande asile, accorde-le-lui afin qu'il puisse entendre la Parole du Seigneur. Puis fais-le parvenir en lieu sûr, car les idolâtres sont des gens qui vivent dans l'ignorance.

Ce verset réfute donc la conversion forcée... et il n’est pas possible de nous citer le verset 5 pour dire qu’il abroge celui-ci, parce que ce verset vient après. Il est impossible que Dieu fasse descendre un verset directement abrogé après sa révélation.

Le tafsir de l’imâm at tabari explique parfaitement cela : http://www.altafsir.com/Tafasir.asp?tMadhNo=1&tTafsirNo=1&tSoraNo=9&tAyahNo=6&tDisplay=yes&UserProfile=0&LanguageId=1

يقول تعالى ذكره لنبيه: وإن استأمنك يا محمد من المشركين الذين أمرتك بقتالهم وقتلهم بعد انسلاخ الأشهر الحرم أحد ليسمع كلام الله منك، وهو القرآن الذي أنزله الله عليه. { فأجرُهْ } يقول: فأمنه، { حتَّى يَسمعَ كلامِ اللَّهِ } وتتلوه عليه. { ثُمَّ أبْلِغْهُ مَأْمَنَهُ } يقول: ثم ردّه بعد سماعه كلام الله إن هو أبى أن يسلم ولم يتعظ لما تلوته عليه من كلام الله فيؤمن إلى مأمنه، يقول: إلى حيث يأمن منك وممن في طاعتك حتى يلحق بداره وقومه من المشركين. { ذلكَ بأنَّهُمْ قَوُمٌ لا يَعْلَمُونَ } يقول: تفعل ذلك بهم من إعطائك إياهم الأمان، ليسمعوا القرآن، وردّك إياهم إذا أبوا الإسلام إلى مأمنهم، من أجل أنهم قوم جهلة لا يفقهون عن الله حجة ولا يعلمون ما لهم بالإيمان بالله لو آمنوا وما عليهم من الوزر والإثم بتركهم الإيمان بالله.

En résumé l’imâm at-tabari dit ici que Dieu a dit au prophète que si un des polythéistes que je t’ai commandé de combattre après l’expiration des 4 mois (s’ils ne quittent pas la région) te demande asile pour lui faire écouter la parole de Dieu et si même après cela il refuse alors fais le parvenir à son lieu de sécurité auprès des polythéistes = PAS DE CONVERSION FORCÉE.  

Ensuite l’imâm cite plusieurs avis sur cette question et certains ont pensé que ce verset était abrogé, mais l’imâm répond :

وقال أبو جعفر: والصواب من القول في ذلك عندي قول من قال: ليس ذلك بمنسوخ، وقد دللنا على أن معنى النسخ هو نفي حكم قد كان ثبت بحكم آخر غيره، ولم تصحّ حجة بوجوب حكم الله في المشركين بالقتل بكلّ حال ثم نسخه بترك قتلهم على أخذ الفداء ولا على وجه المنّ عليهم

Et l’imâm at-Tabarî dit à propos de ceux qui prétendent que ce verset est abrogé que son avis est celui qui dit que ceci n’est pas abrogé. Il explique ensuite son argumentation en disant la Loi de Dieu n’ordonne pas de tuer les polythéistes dans toutes les situations. Ceci réfute encore une fois les propos de mon contradicteur.

Pour une exégèse de la Sourate 9, je renvoie nos lecteurs vers l’excellent article rédigé par “Maison-Islâm” : http://www.maison-islam.com/articles/?p=341

Peut-être que “Al Cheikh” le chrétien déguisé en savant musulman fera son takfir, qui sait...

Ensuite, il dit en accusant Zakir Naik :

Vous avez bien compris: Soit les païens se convertissent soit ils crèvent. Cet ordre de les tuer est valable sur la terre entière.

L'excuse du "contexte" de Naik est donc bidon, surtout qu'il n'a pas été révélé durant une bataille.

Zakir Naik n’a pas menti en parlant de contexte, parce que le passage l’est vraiment. Les 4 mois ne concernent pas les polythéistes qu’on trouverait en chine ou en inde, ou parmi les aborigènes. Ces quatre mois, puis l’exposition du combat, ne concernent que certains polythéistes vivant aux alentours de la Mecque et coupables de plusieurs traitrises comme le dit la suite du passage.

كَيْفَ وَإِن يَظْهَرُوا عَلَيْكُمْ لاَ يَرْقُبُواْ فِيكُمْ إِلاًّ وَلاَ ذِمَّةً يُرْضُونَكُم بِأَفْوَاهِهِمْ وَتَأْبَىٰ قُلُوبُهُمْ وَأَكْثَرُهُمْ فَاسِقُونَ

9.8. Comment admettre que, quand ils sont les plus forts, ils ne tiennent compte à votre égard ni des liens du sang ni de la foi jurée? Ils ne cherchent qu'à vous plaire par de belles paroles sans que leurs cœurs y adhèrent, car ils sont pour la plupart des scélérats

Le tafsir de l’imâm at-tabarî le confirme : http://www.altafsir.com/Tafasir.asp?tMadhNo=1&tTafsirNo=1&tSoraNo=9&tAyahNo=8&tDisplay=yes&UserProfile=0&LanguageId=1

Et le verset 13 est on ne peut plus explicite :

أَلاَ تُقَاتِلُونَ قَوْماً نَّكَثُوۤاْ أَيْمَانَهُمْ وَهَمُّواْ بِإِخْرَاجِ ٱلرَّسُولِ وَهُم بَدَءُوكُمْ أَوَّلَ مَرَّةٍ أَتَخْشَوْنَهُمْ فَٱللَّهُ أَحَقُّ أَن تَخْشَوْهُ إِن كُنتُمْ مُّؤُمِنِينَ

9.13. Comment ne pas combattre des gens qui ont violé leurs serments et qui ont cherché à expulser le Prophète? N'est-ce pas eux qui ont déclenché les hostilités? Les craignez-vous? Mais c'est Dieu que vous devez craindre si vous êtes des croyants !   

Est-ce que les aborigènes d’Australie ont voulu expulser le prophète (sws) ? est-ce que les tribus africaines ont voulu expulser le prophète (sws) ? est-ce que les indiens d’amérique ont voulu expulser les tribus ? FAUX.

Donc les propos de ‘Abdelmassih sont rejetés et réfutés et Zakir Naik a raison. La situation, après la prise de la Mecque, entre les musulmans et les polythéistes était toujours conflictuelle et donc c’était bel et bien une situation de guerre et ces versets concernent le champ de bataille uniquement. Il y a des polythéistes qui ne s’exposent pas au combat car ils ne se trouvent pas aux alentours de la Mecque.

Pourquoi le sursis de 4 mois fut donné aux polythéistes ? Ibn Ishâq répond :

Il [c’est-à-dire Muhammad (sws)] donna un sursis de 4 mois à partir du jour où il avait prononcé cette proclamation, afin que tout peuple pût retourner EN TOUTE SÉCURITÉ à un lieu sûr pour lui, ou à son pays. Aucun polythéiste n’aura une alliance ou un engagement excepté celui qui avait un engagement avec l’Envoyé d’Allah (sws) et seulement jusqu’à l’expiration de son terme.

Sira Ibn Ishâq, traduit par Abdurrahman Badawi, édition albouraq, 2001, tome 2, p.469

Donc le coup de la conversion forcée part aux oubliettes parce que le pèlerinage était l’occasion rêvée pour trancher la tête aux polythéistes. Se rendant donc maitre de la ville sainte, Muhammad (sallallahu alayhi wa sallam) avait le droit d’interdire l’entrée de la ville à qui il voulait. Aujourd’hui, on ne peut entrer dans un pays sans visa. Le seul visa demandé pour aller à la Mecque c’est de croire en Un Seul et Unique Seigneur, de croire en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jour de la Résurrection et au destin. Quiconque croit cela, a son visa pour La Mecque.

Est-ce que c’est la terre entière qu’il faut combattre par les armes ?

Nous lisons dans un des manuels de référence de fiqh aujourd’hui “Fiqh As Sunna” de Sayyed Sabiq, étudié presque partout dans les universités islamiques du monde ceci :

Si la paix est de règle et la guerre, une exception, alors on dira que la guerre n'est légitime au regard de l'Islam que dans deux cas :

- Dans le cas où les musulmans doivent défendre leur personne, leur honneur, leurs biens ou leur nation. Dieu dit : {Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous combattent, sans pour autant commettre d'agression : Dieu déteste les agresseurs.} S.2, V.190 Abû Dâwûd, at-Tirmidhî et an-Nasâ'î rapportèrent d'après Sa'îd Ibn Zayd, que le Prophète (sws) a dit : "Qui est tué pour son bien, est mort en martyr ; qui est tué pour sa personne, est mort en martyr ; qui est tué pour sa religion, est mort en martyr ; qui est mort pour sa famille, est mort en martyr." Dieu dit : {Il ferait beau voir que nous ne combattions pas sur le chemin de Dieu, après avoir été exilés de nos demeures et de nos fils !} S.2, V.246

- Dans le cas où les musulmans doivent défendre la prédication islamique contre ceux qui veulent l'étouffer, soit en malmenant ceux qui y adhèrent, soit en empêchant ceux qui désirent se convertir de pouvoir le faire, soit en interdisant aux prédicateurs musulmans de transmettre le message divin.

Témoignent de cela les preuves suivante : Dieu dit : {Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous combattent, mais ne commettez pas d'agression : Dieu déteste les agresseurs. Tuez-les où vous les aurez accrochés. Evincez-les d'où ils vous ont évincés. Car le trouble est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas auprès du Sanctuaire consacré, à moins qu'ils ne vous le disputent par un combat. S'ils le faisaient, alors combattez-les pareillement. - Telle soit la récompense des mécréants. Cependant, s'ils en finissaient, alors Dieu est Tout pardon, Miséricordieux. Ainsi combattez-les jusqu'à ce que qu'il n'y ait plus de trouble, et que la religion soit rendue à Dieu. - Cependant s'ils en finissaient, alors plus d'offensive, sinon contre des iniques} S.2, V190-193. Ces versets comprennent les points suivants :

L'ordre de combattre ceux qui font montre d'agression, afin qu'ils en finissent. En effet, combattre pour défendre sa personne est légitime au regard de toutes les lois et toutes les doctrines. Ceci ressort clairement de cette parole divine : {Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous combattent.}

L'interdiction de combattre ceux qui ne font pas montre d'agression, car Dieu interdit l'agression, la démesure et l'injustice : {Ne commettez pas d'agression, Dieu déteste les agresseurs.} Si l'interdiction de commettre l'agression est motivée par le fait que Dieu n'aime pas les agresseurs, ceci prouve que cette interdiction est péremptoire (muhkam) et non susceptible d'abrogation, car commettre une agression est une injustice et Dieu déteste les injustes.

Le but de cette guerre légale est d'empêcher que les croyants et les croyantes subissent le trouble, qu'on leur cause préjudice, et de les laisser libres de pratiquer leur religion. Dieu dit : {Qu'avez-vous à vous abstenir de combattre sur le chemin de Dieu, quand il est tant d'opprimés d'entre les hommes et les femmes et les enfants à dire : "Notre Seigneur, fais-nous sortir de cette ville aux habitants iniques. Commets-nous de Ton sein un protecteur. Commets-nous de Ton sein un secourant !} S. 4 , V.75. Ce verset comprend deux motifs de combattre :

- combattre pour la cause de Dieu, but que se fixe la religion afin de faire cesser le trouble et que la religion soit rendue à Dieu ;

- et combattre pour la cause des opprimés, ces convertis de La Mecque qui n'avaient pas pu rejoindre le Prophète (sws) à Médine, et qui, malmenés par les Qurayshites, demandaient du secours. Or, ces opprimés ne sauraient faire l'économie d'une protection contre le mal des injustes, ni d'une protection qui leur permette de professer la doctrine qu'ils veulent.

Dieu dit : {S'ils se tiennent à l'écart de vous, sans vous combattre, et vous lancent la paix, Dieu ne vous laisse plus contre eux de chemin} S. 4, V. 90. Ainsi, ceux qui n'ont pas combattu leur peuple, n'ont pas combattu les musulmans et se sont tenus à l'écart des belligérants par désir réel de paix, ceux-là, Dieu ne confère aux musulmans aucun droit de les combattre. Dieu dit : {S'ils penchent pour la paix, penches-y toi-même, sans cesser de faire confiance à Dieu, qui est l'Entendant, le Connaissant. S'ils veulent te duper, qu'il te suffise de Dieu} S. 8, V. 61-62. Dans ce verset, on trouve l'injonction de pencher pour la paix quand l'ennemi penche pour elle, même s'ils ne font cela que par ruse.

Source : Sayyid Sabiq, Fiqh As-Sunna, éditions ENNOUR, Tome 3, p.19-21

Le combat s’engage dans un premier temps que contre ceux qui l’engagent contre les musulmans. Que “al cheikh le takfiri chrétien” fasses aussi le takfir du cheikh Sayyid Sabeq au passage parce qu’il dit la même chose que le discours de Zakir Naik.

Faut-il TUER les mécréants sans raisons ?

Voir l'article “Nulle contrainte en religion” : http://islampaix.blog4ever.com/blog/lirarticle-145578-589457.html

Ensuite le super menteur veut répondre à Zakir Naik :

Naik dit ensuite que "tous les versets dans le coran qui parlent de guerre sont suivis d'un verset précisément que la paix reste la meilleure solution".       Ahlalalala quel menteur !

Zakir Naik ne parle pas de tous les versets qui prônent le combat mais de la plupart. Ce qui est encore une fois un mensonge à l’encontre de Zakir Naik. Je renvoie notre individu à nos articles sur le Jihâd en Islâm :

Jihâd perpétuel ?

Le Coran ordonne de tuer tous les infidèles?

Le Jihâd en Islam

Toutes ces questions y sont traitées. Il n’a qu’à lire. Ensuite mon contradicteur dit :

Le coran dit:

47:35

Ne faiblissez donc pas et n'appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu'Allah et avec vous, et qu'Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos oeuvres.

Le coran dit lui même que la paix n'a pas à être négocier quand les musulmans sont les plus forts !

Fin de réponse à propos de l'exégèse du kafir Naik.

Sauf que le Coran dit aussi :

S'ils penchent pour la paix, penches-y toi-même, sans cesser de faire confiance à Dieu, qui est l'Entendant, le Connaissant. S'ils voulaient te duper, qu'il te suffise de Dieu et de qui te suit parmi les croyants.

S.8, Versets 61-62

Ce qui veut dire que PENDANT LA GUERRE, ce n’est pas aux musulmans de réclamer en premier lieu la paix, mais ceux qui les ont agressé et s’ils la réclament alors il faut l’accepter. Tout ceci est détaillé dans notre article sur le Jihâd.

“Al Cheikh” (alias abdelmassih al kafir) affirme que Zakir Naik est kafir, alors que Zakir Naik n’est pas kafir c’est bien abdelmassih qui est kafir.

Et voilà comment il termine son pitoyable article de manière incroyable et pour être honnête je n’en ai pas cru mes yeux quand j’ai lu ce qu’il a marqué :

Ensuite Salik cite le verset 5:8 qui selon lui ne demande pas de tuer les mécréants même si on les déteste:

5:8

Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

En fait, Salik a une vision "occidentale" de l'injustice, elle n'est pas du tout islamique.

Commettre l'injustice version islamique chez ses ennemis, c'est par exemple de tuer leurs femmes et leurs enfants ou de mutiler les corps. Il est tout à fait juste de tuer les mécréants mais dans les règles de la guerre qu'a fixé Allah et son prophète. Tout ceux qui franchissent ces limites, qui font ce que Allah et son prophète ont interdit, sont des injustes.

Voir pour cela le Tafsir de Qortobi:

http://quran.al-islam.com/Page.aspx?pag ... =14&Page=1

J’ai mis en rouge la partie intéressante. Abdelmassih vient de se tirer une balle dans la tête. Regardez comment cet individu se contredit. Maintenant, il affirme que le Coran nous commande de NE PAS TUER les femmes, les enfants ou de mutiler leurs corps contrairement à ce qu’il affirmait dans son forum et dans lequel il prétendait que l’Islâm commandait de tuer même les femmes et les enfants !

Voici ce qu’il affirmait sur son forum et nous avons l’imprim ecran de sa page web :

Combien de fois n'a-t-on pas entendu dire ces musulmans ignorants que le meurtre des femmes est interdit ?

L'assassinat de la femme est autorisé en islam si elle a blasphémé contre le prophète ou l'islam en général, ou si elle a tué quelqu'un.

Aussi selon les savants de l'islam, le musulman qui tue par mégarde une femme pendant un raid de nuit n'aura pas de compte à rendre, parce qu'"il ne voyait pas bien" (n'importe quel musulman peut utiliser cette excuse pour massacrer des femmes). C'est l'explication de ce hadith:

Et voici l’image de ce qu’il dit :

On n’est plus à une contradiction près avec cet individu. De plus, il affirme que la justice islamique n’est pas occidentale ! Nous sommes entièrement d’accord avec lui sur ce coup, l’Islâm nous interdit de tuer les femmes et les enfants contrairement à la justice “occidentale” (comme il le dit lui-même).

Et il termine en disant que ce sont les règles DE LA GUERRE fixées par Dieu et Son Prophète (sws). Parfait, nous sommes entièrement d’accord, ce sont les règles DE LA GUERRE.

Abdelmassih est donc un looser et il a terminé son article en approuvant notre point de vue. Ce qui est exceptionnel.

Maintenant il ne pourra PLUS dire que l’Islâm commande de tuer les femmes et les enfants sinon il passerait pour un hypocrite qui ne sait plus sur quel pied danser (avec lui c’est kif kif bourricot).

Et comme il le dit lui-même tout seul comme un grand, ces règles sont à respecter quand la guerre éclate. Il ne lui reste plus qu’à accepter que la guerre n’est engagée que QUAND les mécréants attaquent les musulmans et pas avant et il aura alors embrassé entièrement notre point de vue.

Cet individu a affirmé que le Jihâd armé consistait à combattre tous les mécréants, et nous avons vu la fausseté de cette affirmation. Mais posons-nous la question suivante : est-ce que le Jihâd est dirigé uniquement contre les mécréants qui combattent les musulmans ? Regardons ce verset coranique :

وَإِن طَائِفَتَانِ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ اقْتَتَلُوا فَأَصْلِحُوا بَيْنَهُمَا فَإِن بَغَتْ إِحْدَاهُمَا عَلَى الْأُخْرَى فَقَاتِلُوا الَّتِي تَبْغِي حَتَّى تَفِيءَ إِلَى أَمْرِ اللَّهِ فَإِن فَاءتْ فَأَصْلِحُوا بَيْنَهُمَا بِالْعَدْلِ وَأَقْسِطُوا إِنَّ اللَّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ

Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis, s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables.

Coran 49, 9

Le combat est même exigé contre les groupes MUSULMANS rebelles... Le combat en Islâm est motivé par la justice, et pour mettre fin au désordre. Donc dire que l’Islâm prône le combat contre TOUS les mécréants est complètement faux. Le combat est exigé contre les injustes qu’ils soient parmi les mécréants ou même parmi les musulmans.

Fin de la réfutation du Kafir Abdelmassih, alias “al Cheikh”

Bonus Game

Maintenant, voici la preuve de l’apostasie, ou au moins la perversité, de ce chrétien protestant. Il ne suit pas la doctrine du fondateur de sa secte Luther qui dit que les chrétiens sont fautifs de ne pas exterminer les Juifs. Voici ce que dit Luther dans son livre “Des Juifs et leurs mensonges” :

Parmi les déclarations de Luther contre les Juifs :

Je m'étais résolu à ne plus écrire sur les Juifs ni contre eux. Mais comme j'ai appris que ces gens misérables et maudits n'arrêtent pas de nous leurrer, nous les Chrétiens, j'ai publié ce petit livre, de façon que je puisse me trouver parmi ceux qui s'opposent à leurs activités empoisonnées et pour mettre les Chrétiens en garde contre eux.

Il mentionne les Juifs comme "une portée de vipères et enfants du diable" (de Matthieu 12:34), "misérables, aveugles et stupides," "des imbéciles vraiment stupides", "des voleurs et des larrons", "des fripons paresseux", "des meurtriers permanents", et "de la vermine," et les apparente à de la "gangrène". Puis il continue en recommandant que les synagogues et les écoles juives soient brûlées, leurs maisons rasées, leurs écrits confisqués, leurs rabbins interdits d'exercer, leurs déplacements restreints, qu'ils aient l'interdiction de prêter de l'argent et qu'ils soient obligés de gagner leur vie en cultivant la terre.

Luther conseille: "Si nous voulons laver nos mains du blasphème des Juifs et non participer à leurs affaires coupables, nous devons nous séparer d'eux. Ils doivent être expulsés de notre pays," et "nous devons les chasser comme des chiens enragés."

Et pour conclure, la fatwa de Luther sur le sort que les chrétiens doivent réserver aux Juifs :

« Il n'y a pas d'autre explication pour ceci que celle de Moïse citée précédemment, à savoir, que Dieu a frappé les Juifs de 'folie, de cécité et de confusion d'esprit'. Aussi nous sommes même coupables si nous ne vengeons pas tout ce sang innocent de notre Seigneur et des Chrétiens qu'ils ont répandu pendant les trois cents ans après la destruction de Jérusalem, et le sang des enfants qu'ils ont répandu depuis lors (qui brille encore de leurs yeux et de leur peau).

Nous sommes fautifs de ne pas les tuer. Au contraire, nous leur permettons de vivre librement dans notre milieu, en dépit de tous leurs meurtres, leurs imprécations, leurs blasphèmes, leurs mensonges et diffamations; nous protégeons et défendons leurs synagogues, leurs maisons, leurs vies et leurs biens. De cette façon, nous les rendons paresseux et tranquilles et nous les encourageons à nous plumer hardiment de notre argent et de nos biens, ainsi qu'à se moquer et à se railler de nous, avec comme but final de nous vaincre, de nous tuer pour un tel péché et de prendre tous nos biens (comme ils le prient et souhaitent tous les jours). Maintenant, dites-moi s'ils n'ont pas toutes les raisons d'être les ennemis de nous, les maudits Goyim, et de nous maudire et de faire tout leur possible pour obtenir notre ruine finale, complète et éternelle! "»

Vous pouvez trouvez toutes les sources dans notre article : Quand le Père du Protestantisme s'enflamme contre les Juifs

Luther dit donc que les chrétiens sont FAUTIFS de ne pas tuer les Juifs... Ainsi Abdelmassih n’est ni protestant parce qu’il ne respecte pas les voeux du fondateur de sa secte, ni catholique parce qu’il me l’a confirmé quand il discutait sur paltalk sous le nom d’Augustinus. C’est donc, et je ne fais qu’employer sa logique stérile, un apostat du christianisme.

Ce fut un réel plaisir.

Dieu Sait Mieux ce qu'il en est ! Allahou A'lam