Sainte Marie mère de ... Jésus !

"Sainte Marie mère de ... Jésus !"

par Karim al-Firanci

Création : 04/2010

Modification : 05/12/2010

1. Introduction

Qui est-elle réellement ? La pensée chrétienne Catholique, dont la vision diffère largement de celle des Protestants, rend à Marie (as) un culte qui atteint l'idolâtrie. La question centrale de cette étude est de savoir d'où vient cette adoration, comment a-t-elle été soutenue à travers l'histoire chrétienne, et de savoir enfin si celle-ci se retrouve dans l'Ecriture. En effet, la logique veut qu'un dogme sorte des textes dits inspirés de Dieu et non de l'esprit de l'homme, d'où le "Sola Scriptura" (l'Ecriture Seule comme base) qui est le plus noble des comportements en matière de fondement religieux. 

2. Mère de Dieu ?

Les Catholiques invoquent Marie (as) en temps que "Théotokos" (Mère de Dieu). Cette dénomination apparaît plus d'une dizaine de fois dans le "Catéchisme de l'Eglise Catholique". Pourtant le texte Biblique ne le mentionne jamais ainsi, mais plutôt comme notre titre, à savoir "Mère de Jésus(as)". Comment peuvent-ils utiliser ce groupe de mot qui d'ailleurs n'a aucun sens pour la raison humaine puisque le Créateur N'est issu de nulle part, Il est seulement ! Si Ce Créateur Parfait aurait une mère, alors il faudrait comprendre qu'il y a un père au-dessus de Lui ou alors que la mère est l'unique source de départ. Mais non, en bonne doctrine Païenne, le Catholique l'interpelle ainsi en lui vouant une vénération digne d'une Déesse.

L'expression "Mère de Dieu" suggère à l'esprit humain qu'elle a donné naissance à Dieu (sic !), bien que le fait que Dieu Le Créateur ait une mère est un pur non-sens évident. Mais nous pouvons nous référer aussi aux paroles du Pape Jean Paul II qui dit : "Marie est vraiment 'Mère de Dieu' puisqu'elle est la mère du Fils éternel de Dieu fait homme, qui est Dieu lui-même". (Jean-Paul II, "Catéchisme de l'Eglise Catholique", article 509.) Jean Damascène à pousser encore plus loin les limites de la raison avec cette déclaration : "En vérité, elle est devenue Celle qui régit toutes les créatures puisqu'elle est Mère du Créateur" (sic !).

Ce charabia incompréhensible qui dépasse les possibilités humaines, trouve une logique chez ceux qui ont le coeur qui penchent vers le polythéisme. Un commentaire illuminé de Lorraine Boettner, dans son livre "Roman Catholicism", p.135, vient montrer le côté risible d'une telle croyance et de tels propos du Pape Jean-Paul II et de Jean Damascène. Elle dit : "Si la terminologie romaine était correcte et que Marie pouvait être appelée "Mère de Dieu', alors Joseph serait le Beau-Père de Dieu, Jacques, José, Simon et Jude seraient les Frères de Dieu, Elisabeth sa Tante, Jean-Baptiste son Cousin, Héli son Grand-Père et Adam son Arrière Grand-Père au 59ème degré". Ceci est totalement véridique et chaque chrétien devrait y réfléchir profondément ! 

Il y a plusieurs interprétation possible pour "tenter" de comprendre le Dogme Catholique du Théotokos :

1/ Marie (as) l'humaine est la mère de Jésus(as) qui est Dieu selon la plupart des chrétiens de ce monde. En accouchant, le Dieu fait homme vient sur la terre et ouvre son premier oeil devant-elle. Dans ce cas elle est la mère humaine du corps humain du Dieu Jésus. Cette idée fut combattue au Concile d'Ephèse en 431 et au Concile de Chalcédoine en 451, puisqu'ils dirent que Marie est la Mère de Dieu au sens littéral.

2/ Marie (as) est métaphoriquement la mère de Dieu, puisqu'elle a enfanté un Fils qui vient de Dieu. Elle est donc la mère de celui-ci sur la terre. Idem que cas précédent.

3/ Marie (as) est la mère de Dieu étant elle même Divine et de condition humaine, elle est la mère du Fils sur la terre et au ciel.

Il n'y a pas d'autre alternative. Dans tous les cas, elle est l'interprétation du Paganisme dans le plus fort de ses égarements. Nous sommes en présence de croyances gréco-romaines où les dieux avaient des enfants avec des femmes humaines, donnant des Fils de Dieu sur la terre, moitié homme, moitié Dieu. Nous vérifierons cette croyance déviée pour savoir si elle se retrouve dans les 70 versets que contient le Nouveau testament sur Marie (as). Comme nous l'avons dit au-dessus, c'est au Concile d'Ephèse puis de Chalcédoine que fut décidé cette idée de Theotokos, qui ne se retrouvent pas dans la Bible ni dans les premiers siècles du Christianisme, ni dans les premiers Conciles et ni chez les Apôtres. Un siècle après Ephèse, l'on institua la célébration de la naissance (8 septembre) et de la conception (8 décembre) de Marie (as).

Lors de l'annonce de la naissance de Jésus(as) par l'ange Gabriel (as) à Marie (as), celle-ci, elle qui est la mère de Dieu, n'avait pas l'air d'être au courant du pouvoir Divin et de ses possibilités illimitées. Elle dira qu'elle n'a pas eut de relation sexuelle avec un homme, alors comment pourrait-elle être enceinte ? L'ange (as) lui répondra que Dieu accomplira Sa Volonté sur elle, puis il lui montra l'exemple d'Elisabeth (as) qui était enceinte malgré son âge avancé, alors qu'elle ne devrait pas l'être.

La discussion se conclue par un cinglant "Rien n'est impossible à Dieu" en Luc 1,37, qui renvoie à la citation de Genèse 18,14 où il est dit "Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel ?", qui concerne l'histoire de Sarah (as) qui est une copie conforme de l'histoire d'Elisabeth à cause de leur vieillesse respective et de leur accouchement. A ce moment précis, Marie (as) n'était pas au courant qu'elle allait mettre au monde humain son propre Dieu, ou bien son Fils si on va dans un autre sens chrétien qui ne serait que Sa Parole incarnée en homme, mais qui serait et resterait tout de même le véritable Dieu. Imaginez le choc, si on disait à une femme que Son Créateur est entrain de se nourrir de ce qu'elle ingurgite comme nourriture durant sa periode de gestation. Ne courrait-elle pas pour lui fournir la meilleure des nourritures ?

Et comment réagirait-elle ? Répétons la question pour réveiller les esprits égarés: comment réagirait une femme si on lui disait que Son Dieu, Son Créateur se retrouverait dans son ventre ? Cela dépasse l'entendement et la logique universelle se voit bafouée, parce que l'Infini se retouve dans un corps finit, tandis que Dieu disait en Malachie 3,6 "Je suis l'Eternel, je ne change pas".

Mais l'ignorance de Marie (as) ne s'arrête pas là, car tout au long des évangiles, elle n'a pas l'air d'être au courant qu'elle est la mère du véritable Dieu selon les chrétiens. Elle qui s'est soumis à La Volonté de Dieu dans ce verset "Marie dit : Je suis la servante du Seigneur" (Luc 1,38), c'est le contraire que nous trouvons dans les quelques autres versets où elle est citée. C'est ce même contraire que l'on retrouve entre la déclaration de Marie (as) qui venait d'apprendre par l'ange Gabriel (as) qu'elle allait accoucher du Messie, du Sauveur d'Israël, et entre le comportement qu'elle aura envers Jésus(as) durant sa vie. Regardons les différences claires qui existent entre les versets où Marie (as) parle de Dieu et ceux où elle parle de Jésus(as) :

"Marie dit: Je suis la servante du Seigneur" (Luc 1,38)

"Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le craignent." (Luc 1,46-50)

VS

"Quand ses parents le virent, ils furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit: Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur." (Luc 2,48-51)

"Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens." (Marc 3,21)

Un petit commentaire est nécessaire afin de dévoiler la vérité. Marie (as), selon les 2 premiers versets, est censée rester soumise à Dieu, elle agit en totale musulmane et emploie même le mot "Muslima" qui signifie justement en français "musulmane" qui n'est autre que la définition de "soumise à Dieu et à Sa Volonté".

Mais, selon sa vie avec l'enfant qui est issu d'elle-même, son comportement n'est pas le même, puisque dans le premier verset, elle fut saisi d'étonnement devant le savoir de son fils (alors qu'elle est censé savoir que c'est Dieu (sic !)), elle lui fait un reproche sur son attitude et par dessus tout, elle s'inquiétait pour lui, Dieu (sic !). Dans le second verset, là c'est pire que tout, puisque sa mère et ses frères le prenait pour un fou, lui, le Dieu Unique(sic !). Marie (as) aurait-elle perdu la raison entre temps ? Relation étroite avec le verset de Jean 7,5 où il est clairement dit : "Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui". En cela, ils n'ont pas appliqué le premier commandement qui est "tu aimeras le Seigneur Ton Dieu de tout ton coeur..." (sic !). Le texte biblique est trop étrange en ce sens que l'interprétation chrétienne se heurte ici à un challenge qu'elle a perdu d'avance ; elle doit sortir vainqueur d'une défaite ! En effet, si Jésus (as) est Dieu alors comment la mère de Dieu n'est-elle pas au courant ? comment peut-elle le considèrer comme fou ? comment peut-elle lui demander ce qu'il est entrain de faire lorsqu'il prêcha à Jérusalem ? comment peut-elle s'inquiéter pour lui ? et comment Dieu peut-Il lui être soumis "et il leur était soumis", tandis que le texte biblique et la déclaration de cette même Marie (as) dit au contraire que c'est elle qui est soumise à Dieu (sic !) ? Ce problème très corsé doit faire réfléchir tout chercheur de vérité.

En définitive sur ce point, Marie (as) ne savait pas qu'elle avait accouché de Dieu et les contradictions entre ses déclarations et son comportement avec Jésus(as), montrent qu'elle-même n'a jamais, au grand jamais, considéré Jésus(as), son fils, comme étant Dieu Tout Puissant, ni même le Fils de Dieu. Sinon, elle n'aurait pas réagit contre lui en se posant des questions à son sujet et sur son ministère.

Ce point là aussi pourrait être débattu, car au début de l'annonce de l'ange Gabriel (as) de la naissance d'un futur fils, elle remerciait Dieu qui l'avait élue par le don du Messie, du Sauveur de son peuple Israël, duquel l'ange (as) expliqua le devenir à Marie (as). On se demande avec ces renseignements d'un ange de Dieu (as), comment a-t-elle pu oublier en route, la mission de son fils au point de le prendre pour un insensé, une personne hors de sens. En parlant de sens, au vu de toutes ces contradictions internes du texte biblique, il n'y en a aucun !

A noter que pour ce récit de la nativité du Christ (as), les mages en Mathieu 2,11 viennent adorer Jésus (as) le nouveau né, ainsi que lui offrir des cadeaux à lui et non à sa mère.

Nous allons voir que l'histoire du dogme de Theotokos n'est pas issu du texte biblique comme nous venons de le démontrer, mais bien plutôt de la tradition de l'Eglise Catholique Romaine qui, par une interprétation et un contexte culturel et religieux païen, a analysé le texte biblique à sa convenance en l'adaptant justement à ce milieu. Il aura fallut attendre l'an 431 pour que soit proclamé le dogme de "la mère de Dieu" soit 400 ans après le départ de Jésus-Christ ('aleyhi Salam), ce qui prouve qu'il s'agit d'une vision ultérieure, une vision qui ne pouvait être émise ou même penser en milieu Juif ou encore Judéo-chrétien.

D'ailleurs, Marie (as) n'existe plus par après jusqu'au milieu du 2nd siècle. Elle n'apparait pas dans les livres attribués aux apôtres comme Pierre, Jacques ou autre. elle n'apparaît dans aucun verset des épîtres de Paul sauf une allusion en Galates 4,4 et une fois dans le livre de son disciple Luc (Actes des apôtres 1,13-14). Elle n'est pas non plus cité dans les confessions de foi ni dans les premiers Conciles hormis la trinité "Père, Mère, Fils" de Nicée par les Melchites. Aucuns écrits chrétiens ne la mentionnent jusqu'au milieu du deuxième siècle, c'est dire l'invention future de ce dogme. G. Miegge dans son Livre "La vierge Marie" à la page 33, énumère 13 des plus grands auteurs de ce temps qui ne citent pas une seule parole sur Marie (as).

Le premier témoignage d'une prière à Marie (as) date du 3ème siècle. Le texte du Papyrus est mutilé mais nous pouvons lire ceci: "Sous la tutelle de ta miséricorde, nous nous réfugions, oh Mère de Dieu. N'oublie pas nos prières dans nos difficultés. Mais délivre nous du danger. Toi seule pure, Toi seule bénit." G.Miegge la commente ainsi "cette prière est entrée assez tôt dans la liturgie Byzantine et dans celle d'Ambroise. Mais elle ne se généralisera en occident qu'à l'époque carolingienne" ("La Vierge Marie", p.147).

Sainte Justine vers l'an 350 est recensée comme l'une des plus anciennes invocations envers Marie (as). La forme actuelle de la prière envers Marie (as) ne fut élaborée définitivement qu'en 1568 (William Clayton "Marie selon la bible et selon l'Eglise Catholique", éditions Le Bon Livre 2009, p .5)

Le verset clé qui a servit à décréter ce dogme, est la déclaration d'Elisabeth (as) lorsque Marie (as) entra chez elle alors qu'elles étaient toutes deux enceintes, Marie (as) de Jésus(as) et Elisabeth (as) de Jean le Baptiste (as), qui s'exprima envers Marie (as) "La mère de mon Seigneur". Mais qu'entendait cette juive lors de cette déclaration en utilisant le mot "Seigneur" ? Là, est la différence entre le monde issu du Paganisme et converti au Christianisme, et le monde Juif ou Judeo-chrétien qui interprètent les mots de l'Ecriture non de la même manière. Les juifs avaient l'habitude de lire dans leur texte de l'A.T. des mots tels que "Seigneur, Dieu, Fils de Dieu" sans les interpréter littéralement comme le firent les chrétiens ultérieurs à Jésus(as).

3. Histoire du Dogme

Nous ne savons pas grand chose d'elle à l'instar de son fils. La plupart des données la concernant proviennent de sources apocryphes. Même pour sa mort, les plus anciens textes disponibles remontent au 6ème siècle où il est question de "la Dormition de Marie" et non de son "Assomption", dogme qui fut validé par le Pape Pie XII le 1er novembre 1950. Certaines appellations commencent à faire partie du vocabulaire des chrétiens telles que "Reine des cieux, glorieuse génitrice de Dieu, Vierge immaculée, digne de grâce et de louanges..." Tous ces qualificatifs sont indécelables dans le N.T. Même les plus grands Réformateurs, les Pères du Protestantisme gardèrent cette vison de Marie (as) (Luther, Jean Calvin, Zwingli). Tout ce que nous venons de voir n'a aucun appui biblique, alors comment parler de Dogme révélé ou digne de foi tandis que la Bible censée être la Parole de Dieu selon les chrétiens n'en fait aucunement mention ? C'est aberrant ! Mais les dogmes furent augmentés et agréés grâce à la nouvelle Théorie de l'Evolution Dogmatique de J.A. Mohler et le Cardinal Newman qui instituèrent "le développement du germe qui justifie l'évolution du dogme".

Même si une erreur se faufile dans la pensée des dogmes, par ce germe qui développe, elle peut aboutir à une pseudo-vérité qui n'a pas d'appui textuel et qui peut devenir l'opposé de ce qu'il était au départ. Ce sont les hommes qui définissent les dogmes dans le Christianisme et c'est ce qui causa leur perte. Le Pape (dans le Catholicisme) à tout pouvoir de décision, Pie IX n'a t-il pas répondu à un Cardinal qui refusait d'admettre l'infaillibilité du Pape, le souverain Pontife, en lui disant "la Tradition c'est moi" ?

Cet exemple montre la base du soucis chrétien qui a mis sa religion entre les mains des hommes et non sur l'Ecriture dite inspirée de Dieu. Luther disait : "Le Pape prétend que tous les droits sont dans le coffret de son coeur...et tout ce qu'il ordonne et décide dans son Eglise doit être tenu pour juste, même si cela est contraire à l'Ecriture ou à la Parole orale." ("Livres symboliques" Paris 1946, p.274 cité dans le livre d'Alfred Kuen, Editions Emmaüs 2009, p.45)

Si l'on jette un coup d'oeil à l'année Ecclésiastique, pas moins d'une quinzaine de fêtes environ lui sont consacrées:

- Purification de la très Sainte Vierge

- Annonciation

- Notre Dame médiatrice de toute grâce

- Visitation à Sainte Elisabeth

- Assomption

- Nativité de Marie

- Mère de Dieu

- Fête du très Saint nom de Marie

- Fête des sept douleurs de la très Sainte Vierge

- Très Saint Rosaire

- Fête de la maternité de la bienheureuse Vierge Marie

- Présentation de la très Sainte Vierge au Temple

- Immaculée Conception

Certaine de ces fêtes sont à l'origine de l'introduction de nouveaux Dogmes puisque des églises les pratiquaient déjà. Il ne restait plus qu'au Pape de les mettre sur un pied d'estale pour qu'un dogme voit le jour, nous dit Alfred Kuen dans on livre "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire" aux pages 46-47. La place qu'elle a dans la dévotion que lui accordent les Catholiques est sans communes mesures avec le texte Biblique.

En effet, à y regarder les nombreuses fêtes qui lui sont allouées, le nombre impressionnant de statues à son effigie, les nombreux lieux existants la concernant et le nombre de prière qui lui sont adressées, nous voyons que l'Idolâtrie est présente dans chaque coin du coeur de l'Eglise Catholique envers cette simple femme juive. Souvent les chrétiens reprochent au Coran d'avoir dit que les chrétiens ont déifié Marie (as) en lui vouant un culte qui ne revient qu'à Dieu Seul. Se trompe t-il véritablement comme ils le prétendent sciemment ?

Au fur et à mesure que nous avancerons dans cette étude, la conclusion donnera la réponse à ce point important. Et qu'en est-il des gens qui ne la prennent pas comme médiatrice ou qui ne lui voue pas un culte divin ? Sont-ils égarés ? Si la réponse est oui, alors il faudra y inclure les apôtres de Jésus(as), Paul, et les premiers chrétiens primitifs ainsi que les Protestants qui ne voient que par Jésus(as). Si la réponse est non, alors tous ces ajouts sont bons à être rejetés. Jésus(as) n'a-t-il pas dit: "Je suis la porte", "Personne ne va au Père si ce n'est par moi". Et Pierre n'a-t-il pas du au Christ ('aleyhi Salam) "Seigneur à qui irions nous, tu as les paroles de la vie éternelle" ? Celui qui a comprit cela, à tout comprit. L'exagération dont à fait preuve le Catholicisme se retrouve même jusqu'au pied de la croix de Jésus(as) qui était entouré de plusieurs personnes qui le connaissaient et qui étaient ses disciples. Nous voyons Jésus(as) dire au disciple qu'il aimait "Voici ta mère", mais pourquoi n'a-t-il pas dit "Voici votre mère" si elle devait être digne d'adoration et de vénération comme les catholiques le prétendent ? Cette preuve est déjà une contre-argumentation énorme contre tous ces dogmes païens.

4. Différences majeures entre Catholiques et Protestants sur le cas de Marie (as)

Il en existe 4 principales:

A/ La virginité perpétuelle de Marie et du sens à donner sur l'expression "frères et soeurs de Jésus" dans le N.T.

B/ La coopération de Marie dans le salut

C/ 'Immaculée conception

D/ L'invocation de Marie (que nous ne traiterons pas, mais qui se fond dans les 3 premiers points)

A. Virginité perpétuelle 

Les Catholiques soutiennent que Marie (as) est restée vierge pendant sa grossesse mais aussi après l'accouchement et ce jusqu'à la fin de sa vie. Celui qui a défendu cette théorie fumeuse n'est autre que Jérôme dans sa controverse avec Helvidius.

Il est celui qui a lancé l'idée que les "frères de Jésus" ne sont que ses cousins en fait. Etant donné que le mot "frère" en araméen englobe aussi les cousins, l'Eglise ancienne a pensé que ce terme voulait parler de "cousin" et non de "frère". C'est le même problème qui s'est posé lorsqu'il à fallut traduire "serviteur" de l'hébreu en grec. C'est le mot "Païs" qui renvoie à celui-ci, mais ce même mot grec signifie à la fois "serviteur" et "fils" d'où la confusion entre les termes "serviteur de Dieu" et "Fils de Dieu". N'oublions pas aussi qu'en Luc 2,7, Jésus(as) est appelé le "premier-né" de Marie (as), ce qui sous entend des autres enfants et qu'en Mathieu 1,25, il est dit que Joseph, son mari "n'a pas connut Mari (sexuellement) JUSQU'A ce qu'elle eut enfanté un fils". Le texte est clair et contredit cette doctrine.

Daniel Marguerat écrivit un article sur "Jésus, ses frères et ses soeurs" qui parut dans le N° Hors Série du "Monde de la Bible" printemps 2009, p.54, où il dit: "La démonstration de Jérôme est très, très fragile. Je cite l'exégète Catholique américain John P.Meier : "Il est tout simplement faux de dire que la version grecque de l'A.T emploie régulièrement "adelphos" pour signifier "cousin" ("Un certain juif, Jésus" Tome 1, 2004, p.196). Cet exégète ajoute que dans la bible grecque des Septantes; un seul texte peut être invoqué à l'appui de la proposition de Jérôme (1 Chroniques 23,22). Il faut ajouter qu'en grec, jamais "adelphos" (frère) n'est affecté à un champ de signification allant jusqu'au cousinage. L'adelphos est un frère, de sang ou de droit".

H.Gras, dans son livre "Marie, servante du Seigneur" à la page 51, nous dit concernant les termes "frères et soeurs": "On ne peut emettre aucun doute sur les termes "frères et soeurs" employés dans le texte évangélique (Matthieu 13-53-58). En effet, le mot grec correspondant utilisé dans les manuscrits originaux, est "adelphos" qui traduit une parenté humaine au sens strict. Si les personnes en question n'avaient été que des cousins, on trouverait, pour les désigner, le mot "anepsios". Aucune confusion n'est possible."

P.Bourguet, dans son livre "la Vierge Marie" aux pages 20-21, déclare: "Le mot grec "adelphos" dérive de "delphus": la matrice. Il a donc un sens très précis : ceux qui sont nés de la même matrice. Luc connaissait le sens des mots puisque le grec était sa langue maternelle. Il était, de plus, inspiré par le Saint-Esperit. Ce n'est que par le jeu des traductions de l'hébreu en grec que "adelphos" a désigné aussi des parents éloignés. Pour "cousin, cousine", le grec a le mot "sungenès" que Luc emploie pour Elisabeth, la parente de Marie; et "anepsios" que Paul utilise pour Marc, le cousin de Barnabas (Colossiens 4,10). Le mot "adelphos" est employé pour de vrais frères : Simon, frère d'André (Mathieu 4,18), Jean, frère de Jacques (Mathieu 4,21). "Ce mot prendrait-il un autre sens dès qu'il s'agit des frères de Jésus ?..."

Les Pères de la Réforme croyaient eux aussi en la virginité perpétuelle de Marie (as). M Thurian, dans son livre "Marie, mère du Seigneur" à la page 56-57, nous rapportent ceci: "Vierge avant la conception et l'enfantement, elle l'est aussi restée à l'enfantement et après l'enfantement" (Luther). "J'en appelle à la pieuse Eglise de Zurich et à tous mes écrits : je reconnais Marie comme toujours vierge et sainte." (Zwingli). Calvin s'oppose comme Jérôme à Helvidius en affirmant que Marie n'a pas eu d'autres enfants après Jésus. Les "frères et soeurs" étaient des parents."

Regardons quelques dates importantes de ce Dogme tirées du livre d'Alfred Kuen "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire":

374: Epiphane, evèque de Salamine parlait de "Sainte Marie, la toujours vierge" Pourtant en 392, Bonose enseignait toujours que Marie (as) eut d'autres enfants après Jésus(as).

449: Le Pape Léon 1er dit que "la Vierge mère enfanta sans perdre sa virginité, comme elle avait conçu sans perdre sa virginité".

534: Le Pape Jean II dit dans une lettre : "Nous enseignons qu'il est juste que Marie, glorieuse, sainte et toujours vierge...soit appelée Mère de Dieu"

553: Première mention officielle de la virginité perpétuelle de Marie au Concile de Constantinople II : "La sainte, glorieuse et toujours vierge Marie."

649: Le Concile de Latran condamne ceux qui ne confessent pas que "Marie, sainte, toujours vierge et immaculée, est mère de Dieu...sa virginité demeurant non moins altérée après l'enfantement."

20ème siècle: Le Concile Vatican II confirme que "les fidèles...doivent vénérer la mémoire en premier lieu de la glorieuse Marie toujours vierge..."

Pourtant Tertulien, un des Père de l'Eglise mort en 220, déclarait que Marie (as) et Joseph, après la naissance de Jésus(as) vécurent comme un couple normal ayant des relations sexuelles saines: "Marie est vierge par rapport à l'homme, mais elle n'est pas vierge quant à l'enfantement. C'est pourquoi on doit la dire non vierge plutôt que vierge, puisqu'elle a été, par une sorte d'inversion de l'ordre naturel, mère avant d'être épouse." (De Carne Christi, chapitre 23, II, 914).

La vérité se trouve plutôt ici, mais pourquoi ? Tout simplement parce que lorsque la mère et les frères de Jésus(as) viennent le trouver et que celui-ci répond: "Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui: Voici, dit-il, ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère." (Marc 3,31-35), cela aurait-il eut un sens qu'il dise "quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon cousin, ma cousine, et ma mère." Non, Jésus(as) parle de son cocon familial, c'est l'interprétation poussée de l'Eglise Catholique qui a causé cet égarement. Jésus(as) avait des frères, que cela heurte leur vision de Jésus, Marie, Joseph, n'est pas notre problème ni celui de l'Ecriture. Plusieurs passages de la Bible mentionnent les "frères" de Jésus(as). On ne peut pas remplacer pour suivre nos propres passions ou interprétations, les mots "frères" par "cousins" alors que le texte ne le sous-entend même pas.

B. Culte envers Marie (as)

- "Au cours des 5 premiers siècles, on n'aperçoit dans les peintures ou les fresques du temps aucun indice montrant que Marie était en quoi que ce soit élevée au-dessus des fidèles... Il faut arriver au 6ème siècle pour rencontrer des indices d'une dignité prééminente accordée par Marie. Il s'agit d'une peinture représentant l'ascension du Sauveur et contenue dans un manuscrit syriaque daté de l'an 586. Marie est placée au centre des apôtres. Là, elle a le nimbe, de même que Jésus et les anges ; les apôtres ne l'ont pas." (A. Antomarchi "Rome face à l'Evangile" citant le Dictionnaire de Hastings, p.223, cité dans le livre d'Alfred Kuen "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire", p.66) 

- Au 4ème siècle, en Arabie, des femmes se disent "prêtresses de la Vierge" et instituent une fête en l'honneur de Marie. Elles lui offrent en sacrifice des petits gâteaux - comme le faisaient les femmes de Juda à "la Reine du ciel", attirant sur elles et sur le pays la malédiction de Dieu, comme le déclare le Prophète Jérémie (Jérémie 7,16-20). Ces femmes arabes formaient une secte combattue par Epiphane qui leur reprochait d'être insiprées par le diable pour rendre des honneurs divin à la nature humaine. (C'est assez drôle puisque les chrétiens en général ont fait ce même choix envers Jésus(as), un homme.) C'est au 5ème siècle que le véritable culte de la Vierge va faire son apparition sous l'influence des cultes païens. En 606, le Panthéon de Rome (temple contenant les statues de tous les dieux) lui est consacré. A partir de là, le culte de la vierge se répand partout sans obstacles. Ses images et ses reliques se multiplient dans les eglises, alors que Jésus, petit enfant dans les bras de sa mère, passe dans l'ombre." (Alfred Kuen "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire", p.66) 

- "On peut admettre comme un fait établi, que le culte de Marie s'est substitué à celui des divinités-mères du monde méditerranéen" (G.Miegge "La vierge Marie", p.13, cité dans le livre d'Alfred Kuen "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire", p.66)

- En 787, au second Concile de Nicée, la vénération due aux saints (appelée "Dulie") et l'adoration donné à Dieu (appellée "Latrie") s'écartent d'une 3ème catégorie appelée "Hyperdulie" qui revient à Marie (as) et qui montre déjà une distinction. Une question assez drôle fut posée par Alfred Kuen aux Catholiques (p.82): "Lorsqu'un Catholique invoque "Jésus, Marie et Joseph", fera-t-il la différence entre la Latrie, due au premier, l'Hyperdulie à la deuxième et à la Dulie au troisième

- En 430, Cyrille évêque d'Alexandrie anathématise, excommunie et maudit toute personne qui ne reconnait pas Marie comme étant la Mère de Dieu.

- Le Concile de Vatican II 1964 à placé sa direction sous la bonne volonté de la Vierge Marie (as), car le Pape Jean XXIII la pria pour qu'elle veuille "diriger toutes choses en vue d'une fin bonne et prospère". Dans le texte du Concile de Vatican II, session V (21/11/1964) qui parut dans l'Encyclique Lumen Gentium, il est dit que "Marie, exaltée par la grâce de Dieu, au-dessous de son Fils, au-dessus des anges et des hommes, en sa qualité de Sainte Mère de Dieu..." (n°66) "Elle est bien au-dessus de toutes les autres créatures célestes et terrestres. Elle occupe, après le Christ, la place la plus élevée dans la Sainte Eglise" (n°53)

- Le Pape Benoit XVI, 21ème siècle, dit  ce qui suit "Toute la grandeur des saints s'évanouit devant la grandeur de Marie. Marie dépasse aussi les créatures célestes : toute la grandeur des anges n'est pas comparable à la grandeur de Marie. Voilà la raison qui nous pousse à avoir une confiance illimitée en Marie...Le culte, le simple culte ne suffit pas. Le culte doit devenir imitation de Marie."

Ceci montre à quel point le statut de Marie (as) a changé au cour de l'histoire chrétienne et sort de nulle part où plutôt d'autres croyances païennes existantes en même temps ou auparavant et qui a laissé des traces dans le Christianisme Catholique. Vint ensuite le problème des statues de la vierge (et des autres aussi). Ce problème est d'une gravité extrême puisqu'il va à contre sens du 2ème Commandement de Dieu répertorié dans le Décalogue : "Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre...Tu ne te prosternera pas devant elle..." (Exode 20,4-5). Pourtant nous trouvons dans les Egilses Catholiques des tas de statues de la vierge Marie (as) devant lesquelles les fidèles se prosternent et font leurs demandes. Ceci n'est issu que du Paganisme et comme dirait M.Leplay dans son livre "le Protestantisme et Marie" à la page 31, "Il n'y a pas de "Notre Dame" dans l'Evangile, il n'y a que "Notre Père"." (sic !), c'est la prière qu'enseignera Jésus(as) d'ailleurs. Marie (as) n'est pas non plus appelée "Notre Mère" dans la Bible...

C. Titres Honorifiques

Alfred Kuen nous fournit une petite liste non-exhaustive de titres attribués à Marie (as), la mère de Jésus(as), qui pourtant ne sont assimilables à aucun verset de la Bible.

- Reine du ciel

- Etoile du matin

- Bienfaisante Mère de Dieu toujours vierge

- Etoile de la mer

- Heureuse porte du ciel

- Mère de la grâce Divine

- Mère du Créateur (sic !)

- Miroir de justice

- Trône de la sagesse

- Refuge des pécheurs

- Consolatrice des affligés

- Reine des Anges

- Reine de tous les Saints

- Reine de la paix

- Avocate

- Secourable

- Auxiliaire

- Co-rédemptrice

- etc...

Nous défions quiconque de nous apporter un seul verset du N.T qui accorderait l'un de ces titres à Marie (as) ! Plusieurs de ces titres sont donnés à Jésus(as) justement dans la Bible, mais aucun de ceux-ci à Marie (as). A titre d'exemple, pour "la Reine du ciel" Jérémie reprochait au peuple de Judée d'accomplir ce culte (Jérémie 7,18-19) envers la divinité Astarté. Mais les choses se sont compliquées à force de persévérer dans le mauvais chemin et Dieu intervint contre ces gens. Ceci nous est conté en Jérémie 44,16-25 :

"(Les femmes dirent à Jérémie) Quant à la parole que tu nous as dite au nom de l'Éternel, nous ne t'écouterons point ; mais nous ne manquerons pas de faire tout ce qui est sorti de notre bouche, en offrant de l'encens à la Reine des cieux, en lui versant des libations, comme nous avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, et alors nous avions assez de pain ; nous étions bien, et nous ne voyions pas le malheur. Mais depuis que nous avons cessé d'offrir de l'encens à la Reine des cieux et de lui verser des libations, nous avons manqué de tout et nous avons été consumés par l'épée et par la famine. Quand nous offrions de l'encens à la Reine des cieux et que nous lui versions des libations, est-ce à l'insu de nos maris que nous lui avons fait des gâteaux pour la représenter et que nous lui avons versé des libations. Alors Jérémie parla à tout le peuple contre les hommes, contre les femmes et contre tout le peuple qui avait ainsi répondu, et il leur dit : Ne sont-ce pas les encensements que vous avez faits dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, vous et vos pères, vos rois et vos chefs et le peuple du pays, n'est-ce pas cela que l'Éternel s'est rappelé et qui lui est monté au cœur ? Et l'Éternel n'a pu se contenir plus longtemps à cause de la méchanceté de vos actions et des abominations que vous avez commises ; et votre pays est devenu un lieu désert, dévasté et maudit, où personne n'habite, comme cela se voit aujourd'hui ; parce que vous avez offert de l'encens et que vous avez péché contre l'Éternel, que vous n'avez point obéi à la voix de l'Éternel et n'avez point marché dans sa loi, ses statuts et ses témoignages ; aussi ce malheur vous est arrivé, comme cela se voit aujourd'hui. Puis Jérémie dit à tout le peuple et à toutes les femmes : Vous tous de Juda qui êtes dans le pays d'Egypte, écoutez la parole de l'Éternel : Ainsi parle l'Éternel des armées, Dieu d'Israël ; il dit : Vous et vos femmes, car vous, femmes, vous avez parlé, et vous, hommes, avez exécuté, vous dites : Nous ne manquerons pas d'accomplir les vœux que nous avons faits en offrant l'encens à la Reine des cieux et en lui versant des libations. Vous acquitterez vos vœux, vous accomplirez certainement vos vœux !"

L'Evolution du culte de Marie (as) tient racine dans ce genre de croyance méditerranéenne qui changea brusquement vers le 5ème siècle de l'ère chrétienne. Isis portait ce nom de "Reine du ciel", ajouter à cela la définition de "Mère de Dieu" qui s'est insérée dans le Catholicisme, en sont les bases du culte rendu à la Vierge. Le Concile de Vatican II n'a-t-il pas déclaré que Marie (as) fut "exaltée par le Seigneur comme Reine de l'Univers" (Lumen Gentium 59). Mais ce n'est pas tout, la représentation de Marie (as) ayant Jésus(as) enfant sur ses genoux n'est qu'une copie d'une image d'Isis portant son fils Horus selon la même posture. Marie (as) porte une couronne avec des tours, comme Cybèle et d'autres détails se retrouvent chez Athèna aussi etc. N'oublions pas aussi les nombreuses églises battit sur d'anciens sanctuaires païens pour compliquer les choses. Le Pape Grégoire le Grand donnait les directives suivantes à ses missionnaires: "Si vous trouvez un temple dédié à un dieu, consacrez-le à Jésus ; s'il s'agit d'une déesse, vouez-le à Marie." (sic !).

Tous ces noms renvoient à des fausses divinités ! Il y a là des signes pour tous ceux qui réfléchissent. Si nous ajoutions à la Trinité ce culte divin, nous parlerions alors de "Sainte Quaternité", ceci serait tout à fait logique au vue de tout ce raisonnement (Catholique) illogique !

Monseigneur J.Malou annonca ce qui suit "selon les Pères" dans son livre "L'immaculée conception" de 1857, que Marie (as) est "une personne Divine" ou encore "la quatrième personne de la Sainte Trinité" (Cité par le Groupes des Dombes, "Marie", p.145). "Il y a même une secte au 6ème siècle qui considéraient la Trinité comme constituée de Dieu le Père, Marie la Mère et Jésus le Fils." (William Clayton "Marie selon la Bible et selon l'Eglise Catholique", p.18). Jean Leduc nous ramène de précieux témoignages qu'à l'époque du Concile de Nicée, donc en 325, cette Trinité (qui se retrouve réfutée dans le Coran) existait déjà et était défendue lors de cette réunion œcuménique:

"...Au Concile de Nicée, dit l'auteur de "Nemrod", le parti des "Melchites", c'est-à-dire les représentants de la soi-disant chrétienté en Égypte, affirmaient -qu'il y a trois personnes dans la Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils". Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary of Christianity in America), nous trouvons que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que le mot "Melchites" signifie "Roi ou Empereur" dans le Syriaque et l'Arabique.  Ceci nous indique que le parti des Melchites, au Concile de Nicée, supportait les notions de l'Empereur Constantin d'introduire une Trinité issue du Paganisme qui satisfaisait tant bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs.  Or, puisque toutes les Trinités du Paganisme incorporait une Déesse, il convenait qu'il en fut ainsi dans cette forme de christianisme mondanisée afin de maintenir l'ordre et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église Impériale Universelle ou Catholique comme seule autorité, et qui serait secrètement par duplicité "l'Église Mithraique Universelle" vouée au Culte du Soleil. Hislop, dans son livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits intéressants sur ce sujet de la Maldonne Romaine:  "Dans la doctrine ésotérique de la Grèce et de Rome, il n'y avait qu'une seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme femelle.  Ceci fut fait par une perversion de la grande idée scripturaire que tous les enfants de Dieu sont enfantés par le Père et nés de l'Esprit; et avec cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous la forme d'une colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel et Médiatrice entre Dieu et les hommes".  Ceci est confirmé par la Parole de Dieu qui nous dit:  "Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m'irriter... " (Jéré. 7: 18). Or nous avons l'évidence qu'Athanase, qui après le Concile de Nicée devint Patriarche d'Alexandrie, fut celui qui influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le Fils; le terme "Mère" désignant le Saint-Esprit. K.R. Hagenbach, dans son Histoire des Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous dit: "La notion fut avancée par l'orthodoxe Athanase, que la Vierge avait demeuré libre de la corruption générale; et que seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité par une profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils, d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire. Selon Athanase, considéré le champion de la Foi Orthodoxe, Marie demeura toujours une vierge par la grâce perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu".  Ceci ouvrit le chemin à la Co-rédemption de Marie, et aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux solaires) dans le sacrifice non-sanglant de la Messe.  Or, ceci est en plein accord avec le caractère de la déesse égyptienne "ISIS"; car n'oublions pas qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte, mais aussi Capitale du Paganisme de l'antiquité. Ainsi nous dit Hislop:  "Quant au caractère païen du sacrifice non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment établi.  Mais il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'oeuvre du mystère d'iniquité.  Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la peine de lire. Ces lettres sont I. H. S.  Pour un chrétien, ces lettres signifient "Jésus Sauveur des Hommes".  Mais qu'un adorateur Romain de la déesse Isis jette les yeux sur ces lettres, il les expliquera d'après son propre système d'idolâtrie et lira:  ISIS, HORUS, SEB, c'est-à-dire:  la mère, l'enfant, et le père des dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne".

On ne peut s'étonner de cette perversion subtile qui cherche à renverser la Foi chrétienne authentique, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon sur Athanase:  "Athanase fut armé de toutes les subtilités de la dialectique et de la puissance des empereurs.  Il n'ignorait pas les sciences profanes, mais il évitait d'en faire parade.  Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien à cause de leur vigueur de la dislectique et de l'érudition.  Il croyait que par le signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il disait que Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère, demeurée toujours vierge.  Il enseignait que tant que nous sommes sur la terre, nous ne pouvons dire avec assurance:  Me voilà sauvé. Pour lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle naissance, et le prêtre fut seul capable de donner la rémission des péchés; et que les morts recevaient quelques bienfaits de la Messe". Animé d'un esprit d'arrogance et de duplicité inouï, Athanase dit dans sa "Lettre à Sérapion":  "La foi de l'Église Catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les apôtres ont publiée, que les Pères ont conservés.  L'Église est fondée sur cette foi, et celui qui s'en éloigne n'est plus chrétien". Voilà donc la base réelle de la Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme, et les sectes dites Évangéliques. Un amalgame de la Trinité Druidique et de la Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée, modifiée subtilement, enrobée d'un langage biblique, et proclamée par le Concile de Nicée comme étant une vérité absolue d'un seul Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire qu'il faut croire sans lequel personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps sous prétentions qu'il est le Dieu de la Bible."..."Or d'après le Rev. R.W. Morgan (St. Paul in Britain), la religion Druide avait certaines similarités avec une forme de Christianisme qui se rapprochaient beaucoup du Mithraïsme. Le point crucial ici est que la religion Druidique, dans laquelle Constantin fut instruit dans sa jeunesse, avait une Trinité d'une essence divine créatrice, conservatrice, et rénovatrice, connu comme "Beli, Taran, et Yesu", le dernier nom étant le même que celui de Jésus:  Beli, le Père; Taran, la Mère, et Yesu, le Fils."

("CONTRADICTIONS ET ABERRATIONS TRINITAIRES, Historique du dogme de la Trinité Ontologique", Jean Leduc, 2007)

Pour le titre "Médiatrice", rappelons que Saint-Augustin disait en commentaire de 1 Timothée 2,5 à propos du seul médiateur existant qu'est Jésus(as), (pour les chrétiens), que tout autre médiateur est un démon. Il y consacra 4 longs paragraphes tout de même (Livre IX, tome 2, paragraphes 15-18).

C'est principalement au 11ème siècle que cette idée de Médiatrice se généralisa grâce à l'appui de Anselme de Canterbury et de Saint-Bernard (devrions nous dire plutôt "malsain" ?)Le Pape Léon XIII dit aussi : "Comme personne peut seulement s'approcher du divin Père par sa Mère, ainsi elle est la Médiatrice pour s'approcher du Médiateur" (Denzigner p.488). Le Concile de Vatican II dit de Marie qu'elle est la Médiatrice et affirme que "par sa coopération dans l'oeuvre du Salut des hommes", il y avait "une union de la Mère et du Fils dans pour le Salut." (DV II, 84). Jean XXIII disait aussi cette magnifique déclaration qui laisse tout simplement bouche bée "Aux yeux de Dieu, Marie est le centre de toutes choses...Elle est le centre et la lumière de toute Théologie. Sans la lumière de Marie, la théologie est dans les ténèbres, dans l'hérésie. Sans Marie, et si cela n'avait été pour Marie, Dieu n'aurait pas créé le monde." ("The communion of Saints : Sanctity though the centuries", Still River MA 1967, p.63)

5. Qu'en est-il des Apparitions de Marie (as) ?

Nous allons citer quelques uns des canulars du diable qui se joue des chrétiens ignorants. Voici plusieurs cas répértoriés d'apparitions qui sont d'un non-sens absolu pour tout croyant fort dans sa foi:

- Le 13 mai 1917, elle "serait" apparut à Fatima (nom d'une ville) au Portugal à 3 enfants, en leur promettant des prodiges. Mais par après, Luzia, la seule des 3 enfants qui survécu, entra au couvent. Elle commença à prophétiser selon "la Dame", mais malheureusement ses Prophèties étaient toutes fausses (sic !) "fin de la guerre le 13 octobre 1917, alors qu'elle dura un an de plus, une guerre civile au Portugal, qui n'eut jamais lieu, le début de la seconde guerre mondiale sous Pie XI, il eut lieu sous Pie XII etc...". (Le Pape Jean-Paul II est venu se prosterner devant la statue de Marie (as) à Fatima pour la remercier de l'avoir sauver de l'attentat qui fut perpétré à son encontre (sic !))

- Le 8 décembre 1947, à l'Ile Bouchard, elle fait demander au curé de construire une grotte le plus tôt possible et d'y placer une statue d'elle-même et celle de l'ange Gabriel (as) juste à côté. C'est à se demander si Marie (as) a déjà lu Exode 20,4 (sic !) qui interdit la création de statues ?

- En 1830, à Paris, dans son apparition, elle avait demandé de faire frapper une médaille avec sa silhouette. Les personnes qui la porteront "jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu" - "...Le 26 juillet 1897, le Cardinal Richard, archevêque de Paris, au nom du Pape Léon XIII, couronna la Vierge du sanctuaire des appartitions. Lors de son premier voyage en France le 31 mai 1980, le Pape Jean-Paul II est venu se recueillir et prier à la chapelle de la rue du Bac" (B.Prunneaux "1998-2003", p.63-64). Lorsque Sainte Catherine Labouré mourra en 1876, plus d'UN MILLIARD de médailles seront répandues dans le monde. En 1894, on instaura la fête liturgique de l'apparition de la médaille miraculeuse (sic !).

- Le 16 juillet 1251, elle apparut à Simon Stock, un ermite, en lui disant : "Quiconque meurt revêtu de cet habit (un scapulaire, vêtement à capuchon couvrant les épaules) sera préservé des flammes éternelles" (sic !). Elle apparut peu de temps après au Pape Jean XXII et lui rappela ce qu'elle avait dit à Simon Stock et ajouta la promesse de la délivrance du Purgatoire le samedi suivant la mort, à tous ceux qui porteraient le scapulaire. Jean-Paul II à révélé qu'il portait lui aussi un scapulaire de Notre Dame du Mont Carmel (B.Prunneaux, "Satan lui-même se déguise en ange de lumière", p.16). Le Pape Pie IX a aprouvé ce scapulaire vert. 

Nous pourrions continuer les exemples, mais ceux-là suffisent amplement déjà. Que dire ? Demande de prière adressée à autre que Dieu, incitation à croire en un vêtement qui te sauve de l'Enfer, incitation à commettre l'idolâtrie en confectionnant des statues donc entrave aux commandements de Dieu (quoi qu'étant Sa Mère, elle peut abroger Sa Parole par la Sienne, selon le triste enseignement Catholique), annonce de fausses prophéties, demande de création de médaille (sorte d'amulette) qui est interdit par la Loi de Dieu dans la Bible etc. Bref, il ne s'agit que du Diable qui s'amuse comme un petit fou envers un public toujours demandeur et malheureusement, bien crédule.

6. Le Dogme de l'Immaculée conception

Nous savons déjà que Tertullien s'est élevé contre cette légende attribuée à Marie (as). C'est sous Saint-Augustin que le Dogme du Péché Originel a été sacrement incrusté à la foi chrétienne. Ils se demandaient à l'époque, si Marie (as) était sous l'emprise de cette "MST" (maladie sexuellement transmissible) ou pas. Autrement dit, Marie (as) était-elle née sous le péché originel. Pélage, qui était l'adversaire d'Augustin, dit quant à lui que Marie (as) n'était pas sous ce péché, car elle serait exempte de péché tout simplement, tandis qu'Augustin, disait qu'elle était sous le péché originel. Voici quelques noms de personnes importantes dans le Christianisme qui étaient contre ce Dogme de l'Immaculée conception :

- Tertullien

- Saint-Augustin

- Chrysostome

- Eusèbe

- Ambroise

- Anselme de Canterbury (qui dit que Marie (as) a non seulement été conçue dans le péché, mais qu'elle y est née comme tous les fils d'Adam (as)) et la plupart des Théologiens du moyen-âge, y compris Saint-Thomas d'Aquin, Sainte-Bonaventure ainsi que les Papes Grégoire le Grand et Innocent III.

Pourtant cette doctrine est censée être basée sur "le consentement unanime des Pères de l'Eglise" (cf. Alfred Kuen, p.101). (sic !)

C'est un moine Bénédictin qui est à la base de ce Dogme ; il s'appelle Eadmer. Anselme, Pierre Lombart, Thomas d'Aquin, Bonaventure et Bernard de Clairvaux s'opposèrent farouchement à cette innovation. Ensuite, c'est Duns Scot qui élabora la Théorie complète et au 19 siècle elle obtint le fameux certificat : le sceau Papale.

En 1140, quelques chanoines de Lyon avaient institué une fête en l'honneur de l'Immaculée conception. C'est là qu'intervint Bernard de Clairvaux qui les repris ardemment et à juste titre puisqu'il déclara que si nous exemptions Marie (as) du péché originel, alors ils devraient exempté ses parents puis ses grand parents et ainsi de suite. (E. Saillens "Nos Vierges Noires, leurs origines", Paris 1945, p.246, cité dans le livre d'Alfred Kuen p.101-102).

En 1477, le Pape Sixte IV évoque l'Immaculée conception dans sa Constitution.

En 1661, le Pape Alexandre VII confirme et officialise ce Dogme sur la demande de Philippe IV, Roi d'Espagne. Thomas d'Aquin, lui, exprime son objection dans sa "Somme Théologique". Les Franciscains et les Dominicains se battaient sur ce point pendant des siècles, chacun accusant l'autre d'hérésie. Les visions de Sainte Brigitte appuyaient les Franciscains, tandis que les visions de Sainte Catherine de Sienne appuyaient les Dominicains. Forcément l'un des deux à tord et l'un des deux est dans l'hérésie donc l'un des deux est en Enfer selon la logique. Cette doctrine se répandait grâce à l'appui d'Alexandre VII et de Clément XI. Benoit XIV chercha la conciliation en conjecturant sur ce dogme.

En 1854, le Pape Pie IX définit le Dogme de l'Immaculée conception dans son "Ineffabilis Deus" (ce dogme sera promulguée définitivement au Concile Vatican I en 1870) :

"Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine de la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur du Dieu Tout Puissant. En vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservé intact de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu et qu'ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles." - "S'ils en étaient, ce qu'à Dieu ne plaise, qui aura la présomption d'avoir des sentiments contraires à ce que nous venons de définir, qu'ils sachent très clairement qu'ils se condamnent eux-mêmes par leurs propres jugements, qu'ils ont fait naufrage dans la foi et se sont séparés de l'unité de l'Église, et que, de plus, par le fait même, ils encourent les peines portées par le Droit s'ils osent manifesté par la parole, par écrit ou par quelques signes extérieur, ce qu'ils pensent intérieurement."

Pour ce Pape, l'Infaillible, selon le Dogme Catholique de l'infaillibilité Papale définit en 1870 au Concile de Vatican I, celui qui n'y croit pas est un hérétique qui a perdu le Salut (naufrage dans la foi). Avant 1854, il était sauvé en n'y croyant pas, après 1854 il ne l'était plus ! (sic !)

Qu'en dit l'Ecriture ? En référence à Lévitique 12,6, Marie (as) a offert un sacrifice pour le péché après la naissance de Jésus(as). Pourquoi avait-elle besoin de celui-ci si elle était impeccable et sans péché ? Ce seul point suffit à démonter ce Dogme proclamé récemment. Il y a aussi Luc 1,47 où Marie (as) appela Dieu "son Sauveur", c'est qu'elle-même en avait besoin...

Pour conclure sur ce point, rapportons les paroles de G.Miegge, dans "La Vierge Marie" aux pages 138-139, où il conclut notre sujet admirablement: "Dans la définition du Pape, la doctrine de l'Immaculée conception est dite : Vérité Révélée. Affirmation grave et risquée, en présence du silence totale des Saintes Ecritures et de la plus ancienne Tradition...On doit donc dire que le critère de révélation n'est pas ce qui est effectivement contenu dans l'Ecriture, mais ce que l'Eglise décrète comme devant y être contenu, parce que c'est conforme à sa propre foi. Il est clair que n'importe quelle innovation pourra, dans ce cercle vicieux, être définie comme vérité révélée."

7. Le Dogme de l'Assomption

Son origine vient d'une légende apocryphe écrit par Grégoire de Tours en France au 6ème siècle, contenue dans le livre Gloria Martyrum. Jésus(as) est présenté apparaissant avec ses anges aux côtés de Marie (as) qui est mourante et entourée par les apôtres. Jésus(as) remit l'âme de Marie (as) à l'ange Gabriel (as) et fit disparaître son corps dans un nuage. Aucun document sûr ne rapporte ce fait, pas même les Actes des Apôtres qui pourtant parlent de la vie de la communauté chrétienne après Jésus(as). Cet événement n'aurait pas pu passer sous-silence. Ce n'est pas mieux chez les Pères de l'Eglise qui sont les  successeurs des apôtres du Christianisme, silence complet.

Selon Eusèbe, elle mourut en 48 après J.-C. soit environ 15 ans après la pseudo crucifixion de Jésus(as). Alfred Kuen nous renseigne sur la provenance de cette théorie : "Vers le milieu du 5ème siècle commencèrent à circuler des récits apocryphes sur le Transitus de la Vierge Marie. Ces récits se sont éttofés jusque vers le 9ème siècle d'une multitude de détails fantaisistes et se sont partagés entre deux versions : soit le corps et l'âme de Marie ont été transportés ensemble vers le ciel, soit l'âme seule est élevée à la gloire céleste, le corps restant incorruptible sur terre. Pendant tout le moyen âge, la discussion a oscillé entre ces deux options."

Il faudra attendre le 19ème siècle pour que ce Dogme voit enfin le bout du tunnel et soit proclamé véridique par la Papauté. C'est la Reine Isabelle d'Espagne qui demanda au Pape de clarifier ce Dogme en 1863. La réponse du Pape fut : "le moment n'est pas encore venu" (sic !). En 20 ans, soit de 1920 à 1940, une pétition de plus de 8 millions de signataires pour définir le Dogme fut établie. Mais, il faudra attendre le 1er novembre 1950 pour que ce Dogme soit révélé (celui qui dit que la Vierge Marie à subit l'Assomption avec son corps et son âme dans la gloire céleste).

Le Pape Pie XII dit avoir reçu la Révélation de l'Assomption de Marie (as) dans sa Constitution apostolique "Munificentissimus Deus" en déclarant que "Si quelqu'un osait volontairement mettre en doute ce qui a été défini par nous, qu'il sache qu'il a totalement abandonné la foi Divine et Catholique" (H.Gras, "Marie la servante du Seigneur", p.90-92).

Ensuite, Jean-Paul II clarifiera toute la croyance Catholique envers Marie (as) qui traversa les siècles chrétiens : "La Vierge Immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cour de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, et exalté par le Seigneur comme la Reine de l'Univers, pour être ainsi plus conforme à son fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. L'assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens." (Jean-Paul II, "Catéchisme de l'Église Catholique", article 966.)

Si nous devions conclure, nous dirions juste que ce Dogme tient sur la base du néant, puisque ni l'Écriture, ni les Apôtres, ni les Pères de l'Église de la première, de la seconde et du reste des autres Générations n'ont parlé de cela. Il aura fallut attendre le 6ème siècle pour qu'un Apocryphe en parle. Il faudra attendre 1950 pour que soit proclamé comme révélé ce Dogme fantaisiste Païen.

8. Marie (as) serait-elle co-rédemptrice dans le Salut ?

Il faut tout d'abord savoir qu'aucun des auteurs biblique n'a émit cette idée, ni Paul, ni Pierre, ni Jacques (pour ne citer qu'eux), ne parlent une seule fois de Marie (as), sauf Paul en Galates 4,4 qui dit de Jésus(as) qu'il est né d'une femme et une petite citation de Luc en Actes des Apôtres 1,13-14.

Certains ont commencé à dire que Marie (as), près de la croix, participerait à la rédemption. Comme d'habitude ceci est extra-biblique. Le premier à avoir émis l'idée d'une valeur méritoire de la compassion de Marie (as) fut Denis de Chartre (mort en 1471).

Aux 17 ème et 18ème siècle, on commence à parler de coopération dans le Salut (en mentionnant que seul Christ (as) rachète le monde). Plusieurs Papes ont parlé en ce sens.

Au 19ème et 20ème siècle, on parla ouvertement de cette coopération rédemptrice de Jésus(as) et Marie (as). Plusieurs citations en font état :

-Pie X déclara en 1904 : "Marie est la très digne Réparatrice du genre humain et, par conséquent, la dispensatrice de toutes les grâces que le Sauveur nous a méritées par sa mort."

-Benoit XV en 1918 dit : "On peut dire à bon droit qu'elle a, avec le Christ, racheté le genre humain...Lorsque son Fils souffrait et mourrait, elle a souffert et elle est morte pour ainsi dire avec lui, renonçant alors, afin de sauver les hommes et d'apaiser la justice Divine, aux droits maternels qu'elle avait sur son Fils, immolant ce fils pour autant qu'il était en elle, et dans ce sens, on pourrait dire à bon droit qu'elle a, avec le Christ, racheté le genre humain." Wells ajoute que le Pape Benoit XV à dit qu'au Calvaire, Marie avait offert le Christ et ainsi, avec le Christ, elle a racheté la race humaine. (Denzinger, p.502). Ce Pape dit aussi en "Acta ap. Sedis 1918" que Marie "abdiqua ses droits maternels sur son Fils afin de procurer le salut aux hommes...Autant qu'il était en son pouvoir, elle immola son Fils, de sorte qu'on peut affirmer avec raison qu'elle-même, avec le Fils, racheta le genre humain."

-Pie XI en 1923 a proclamé : "La Vierge douloureuse a participé avec le Christ à l'oeuvre de la rédemption."

-Pie XII concluait son Encyclique "Mystici Corporis Christi" le 29 juin 1943 par ces mots: "Ce fut elle qui obtint par ses prières très puissantes que l'Esprit du Divin Rédempteur, déjà donné sur la croix, fut communiqué le jour de la Pentecôte en dons miraculeux à l'Église qui venait de naître... Ce fut elle qui, en supportant ses immenses douleurs, vraie Reine des martyrs, compléta ce qui manquait aux souffrances du Christ pour son corps qui est l'Église (Colossiens 1,24). Supplions donc la très sainte Mère de tous les membres de Christ, au cœur immaculée..."

-Le Catéchisme de l'Eglise Catholique enseigne dans l'article 969 : "Après son Asssomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas : par son intercession, elle continue à nous obtenir des dons qui assurent notre salut éternel."

Le parallèle entre Jésus(as) et Marie (as) est fait depuis longtemps. Les points suivants sont identiques entre les 2:

- Conception miraculeuse et sans péché

- Naissance annoncée par des anges

- Humanité parfaite

- Seconde Eve et Second Adam

- Source de vie et de pardon

- Réconciliation avec Dieu

- Souffrances rédemptrices

- Victoire sur la mort

- Ascension au ciel

- Règne dans les cieux

- Intercession pour les hommes

- Exaucement des prières

- Etc...

On se demande si l'Eglise n'a pas fait tout son possible pour rapprocher ces deux personnes distinctes. Pourtant aucun des versets de la Bible ne vient appuyer ces différents Dogmes qui apparurent au fil des siècles.

9. Saint Alphonse de Liguori

Il fut le grand apologète des "Gloires de Marie". Ce livre fut publié en 1750. Il reste encore aujourd'hui LE texte de la mariologie moderne. Le Pape Pie VII déclara que "tous les écrits de Saint Alphonse de Liguori, tant imprimés qu'inédits, avaient été soigneusement éxaminés conformément à la discipline du Siège apostolique et qu'il n'y avait été trouvé aucun mot susceptible de censure." (Dublin, cal. 184 p.167). Cet homme fut canonisé en 1839 et déclaré par Pie IX "Docteur de l'Église". Voici ce qu'il dit pourtant:

"La Vierge a, auprès du Fils, ce privilège d'être très puissante pour demander ce qu'elle veut. La vierge peut tout ce qu'elle veut au ciel comme sur la terre. Jésus veut honorer cette Mère très chère qui l'a tant honoré dans sa vie, en lui accordant immédiatement ce qu'elle demande et désire. Saint Germain dit à la vierge : "Vous êtes Mère de Dieu, toute puissante pour sauver les pécheurs." Saint Bernardin de Sienne ne craint pas de dire que tous obéissent aux ordres de la vierge, même Dieu (sic !).

Cela veut dire, en vérité, que Dieu, exauce ses prières comme si elles étaient des ordres. Par sa faveur, vous pouvez obtenir toutes les grâces possibles. Le Fils et la Mère du Tout Puissant sont une même puissance. Dieu a mis l'Église non seulement sous le patronage, mais aussi sous la domination de Marie. Il n'y a pas de pécheur aussi grand soit-il, qui puisse se perdre, si Marie le protège. L'intercession de Marie s'exerce aussi après la mort. Elle est l'assurance du pardon, la protectrice des damnés. Notre salut est entre ses mains. Elle est ce trône de grâce auquel l'apôtre nous exhorte de recourir avec confiance (Hébreux 4,16) afin d'obtenir la Miséricorde Divine. L'intercession de Marie est nécéssaire puisque Dieu veut que toutes les grâces qu'il nous dispense passent par Marie. Jésus dit de sa mère : "Nul ne vient à moi si ma mère ne l'a d'abord attiré par ses prières" et si Marie est pour nous, qui sera contre nous ? Si Marie ne prie pas pour nous, aucun des saints n'osera prier. Mais si elle prie avec nous, tout le paradis priera avec elle."

"On peut dire de Marie : "elle nous a tant aimés qu'elle nous a donné son Fils unique". (Saint Alphonse de Liguori citant Ste Bonaventure et plagiant Jean 3,16)

Tout ceci n'est qu'une reprise des versets bibliques, travestit par cet homme, pour accréditer sa thèse diabolique. Nino tirelli expliquera, en confirmation de ce culte rendu à Marie (as) par Alphonse et compagnie, qu'il avait été prêtre et moine. Voici ses propos : "Par ma propre expérience de prêtre, je sais que tout ce que la Bible dit de Jésus, l'Église Romaine le répète en l'appliquant à Marie. Quand j'étais au couvent, je possédais un "Psautier Marial" de S.Bonaventure (Docteur de l'Église) dans lequel il y avait 150 Psaumes de la Bible, mais où le nom de l'Éternel est remplacé par celui de Marie. C'est ainsi qu'au lieu de lire "l'eternel est mon berger", on y lit "Marie est mon berger". Je possède une "Imitation de Marie" en opposition à la classique "Imitation de Jésus-Christ"...En somme, non seulement, Marie est au premier plan, mais dirais-je, elle est au plan supérieur." (Cité par L.Shigo "Christ est-il divisé ?", p.6, cité dans le livre d'Alfred Kuen p.92)

Liguori a rassemblé toutes sortes de légendes qui lui passait sous la main, par exemple:

"Un chevalier allait toutes les nuits faire ses dévotions à la Vierge dans une chapelle. Sa femme le soupçonnait de lui être infidèle et elle se donna la mort. Par l'intercession de la Vierge, elle ressuscita."

"Un oiseau avait été dressé à répéter les mots "AVE MARIA". Un épervier survint, se préparant à l'emporter. "Ave Maria" dit l'oiseau effrayé. Et l'épervier tomba mort."

Liguori ajoute que le Seigneur a voulu nous faire comprendre par là que si un oiseau sans raison est délivré par l'invocation du Nom de Marie, combien plus serons-nous délivrés des assauts de Satan par cette invocation. (Vol.1, p.58)

"Il suffit d'un Ave Maria récité chaque jour - même machinalement et sans y penser - pour assurer la protection contre les ruses du diable. Une femme vivant dans le péché avec un homme adultère récitait chaque jour un ave maria".

La Vierge protégeait les deux qui l'honorait et refusait les protestations de l'épouse trahie.

Il dit aussi:

"Nous serons exaucés plus promptement en invoquant le saint nom de Marie qu'en invoquant celui de Jésus-Christ, parce que Jésus est un juge auquel il appartient de punir, tandis que Marie est une patronne pleine de miséricorde...Marie est plus clémente que Jésus-Christ, plus familière avec les pécheurs."

"Au moyen-âge, le Christ était représenté comme un homme dont la colère était sévère, un juge inexorable, alors que Marie était revêtu de toutes les vertus de la bonté et de la Miséricorde. Si le Christ demandait l'application de la justice, Marie interviendrait en demandant que l'on fasse grâce au pécheur. Dieu le Juge était toujours prêt à envoyer le pécheur en Enfer ; le simple croyant se réfugiait sous la protection de Marie, pleine d'amour et de pitié. Alphonse de Liguori dit : "Si Dieu est en colère contre un pécheur et qu Marie le prend sous sa protection, elle retient le bras vengeur de son Fils et sauve le pécheur. ("Les Gloires de Marie", p.124). "Oh Vierge Immaculée, empêche ton Fils aimé, qui est irrité par nos péchés, de nous abandonner au pouvoir du diable." (Idem p.248) Liguori imagine une scène dans laquelle deux échelles pendent au ciel. Le pécheur essaie d'escalader celle qui vient du Christ, mais lorsqu'il aperçoit sa face irritée, il tombe en arrière par terre. Alors il entend une voix douce : "Essaie l'autre échelle !". Il le fait et, à son étonnement, il avance aisément et, au sommet, il est accueilli par la Vierge Marie qui l'introduit au ciel et le présente au Christ - qui ne peut rien refuser à sa Mère." (Alfred Kuen, "Marie dans l'Evangile et dans l'Histoire", p.123)

Ce Alphonse a condensé l'enseignement de l'Église Romaine sur Marie (as) dans son Livre "Les Gloires de Marie". Cet homme a largement contribué à la Mariolatrie des Catholiques et par son hérésie, il aurait du tout simplement être banni et déclaré apostat. Malheureusement pour les Catholiques, il fut canonisé et son livre fut souvent réimprimé avec la permission des autorités Catholiques. Pour montrer son égarement manifeste, rapportons encore quelques passages de son "Saint" livre canonisé:

- "(Marie) est vraiment une médiatrice de paix entre les pécheurs et Dieu. Les pécheurs reçoivent le pardon par Marie seule" (p.82) 

- "Marie est notre vie...En obtenant cette grâce pour les pécheurs par son intercession, elle les restaure à la vie" (p.80)

- "Celui qui ne recourt pas à Marie est perdu" (p.94)

- "La Sainte Eglise commande un culte particulier à Marie" (p.130)

- "Beaucoup de choses sont demandées à Dieu et ne sont pas obtenues. Si elles sont demandées à Marie, elles sont obtenues car elle est même la Reine de l'Enfer et la maîtresse souveraine des démons." (p.127, 141, 143)

- "Marie est appelée la porte du ciel car personne ne peut entrer dans ce royaume béni sans passer par elle." (p.100)

- "Le chemin du salut n'est ouvert qu'à ceux qui passent par Marie...Celui qui est protégé par Marie sera sauvé, celui qui n'est pas protégé par elle sera perdu" (p.169 et suivantes)

- "Tout pouvoir t'es donné dans le ciel et sur la terre" de sorte qu'au commandement de Marie tous obéissent - même Dieu, et ainsi Dieu a placé l'Eglise sous la domination de Marie" (p.180 et suivantes)

- "Marie est l'avocate de toute la race humaine...car elle peut faire avec Dieu ce qu'elle veut" (p.193)

- "Marie est celle qui fait la paix entre les pécheurs et Dieu." (p.197)

- "Souvent nous obtenons plus rapidement ce que nous demandons en appelant le nom de Marie plutôt qu'en invoquant celui de Jésus" ... "Elle est notre salut, notre vie, notre espérance, notre conseil, notre refuge, notre aide" (p.254, 257)

- "Toute la Trinité, oh Marie, t'a donné un nom...au-dessus de tout nom, afin qu'à ton nom, tous les êtres dans les cieux, sur la terre et sous la terre s'agenouillent" (p.260)

- Etc...

10. Conclusion

Après cette démonstration de l'innovation Catholique en ce qui concerne Marie (as), imaginez ce qu'ils ont fait avec Jésus(as). Nous ne plaçons aucune confiance en ce genre d'inepties car "la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur." (Hébreux 4,12).

C'est l'Écriture seule qui doit tranchée, c'est elle qui définit le Dogme et non la tradition ultérieure qui n'a eu pour que le Paganisme. Terminons par ce petit florilège de citations de Grands Noms chrétiens pour établir que c'est sur la base de l'Écriture seule que doit être établit la croyance: (Les citations suivantes sont issues du livre d'Alfred Kuen "Je bâtirai mon Eglise", p.23-24 ; 34-35)

- Athanase : "Ce qui est écrit, crois-le ; ce qui n'est pas écrit, ne le cherche pas"

- Cyrille de Jérusalem : "Lorsqu'il s'agit des divins et saints mystères de la foi, il ne faut rien avancer sans l'autorité des Écritures Divines...La sécurité de notre foi dépend...du témoignage des Écritures Divines"

- Chrysostome : "Je vous prie et vous supplie que, fermant les oreilles à toute autre voix, nous suivons pour règle le Canon de la Sainte Écriture."

- Saint-Augustin : "On doit mettre la Sainte Écriture au-dessus de toute lettre qui ont pu être écrites plus tard par les évêques. Car, quant à l'Écriture, il ne saurait y avoir de doute, ni discussion possible sur la vérité ou sur la justice de ce qui s'y trouve incontestablement écrit." - "Je ne veux pas que l'on prouve quoi que ce soit par des documents humains, mais par des oracles de Dieu...Il ne faut pas penser comme les évêques Catholiques s'ils pensent quelques chose qui soit contraire aux Écritures Canoniques de Dieu.

- Jérôme : "C'est la doctrine de l'Esprit qui nous est transmise dans les livres canoniques ; si les Conciles établissent quelques chose qui lui soit contraire, je l'estime une impiété." - "Tout ce qui n'a pas pour soit l'autorité des Écritures peut être méprisé aussi facilement que prouvé." - "Ce n'est point l'autorité des parents ni des ancêtres qu'il faut suivre, mais bien l'autorité des Écritures et la Volonté du Maître qui est Dieu."

- Luther : "Tous les articles de foi sont suffisamment établis dans la Sainte Écriture afin qu'on n'en établisse aucun de plus."

- Calvin : "Tout accord qui se fait hors de la Parole de Dieu est une faction d'infidèles et non point consentement de fidèles."

- Confession de foi des Églises Réformées de France en 1559 : "Nous croyons que la Parole de Dieu qui est contenue dans ce livres a Dieu pour origine et qu'elle détient son autorité de Dieu seul et non des hommes. Cette parole est la règle de toute vérité et contient tout ce qui est nécessaire au service de Dieu et à notre Salut. Il n'est pas permis aux hommes, ni même aux anges, d'y rien ajouter, retrancher ou changer...toutes choses doivent être examinées, réglées et réformées d'après elle." 

Et Jésus(as) conclu et interpelle le Catholique sur le fait de préférer la Tradition de l'Église sur la Parole de Dieu: "Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ?" (Mathieu 15,3) / "Vous avez annulé la parole de Dieu au nom de votre tradition" (Mathieu 15,6) / "Vain est le culte qu'ils me rendent : les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains" (Mathieu 15,9) / "Ce sont des aveugles qui guident des aveugles ! Or si un aveugle guide un aveugle, tous les deux tomberont dans un trou" (Mathieu 15,14).

Terminons par ce rappel Biblique adressé à tous les Catholiques pour qu'ils méditent : "Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?" (Esaïe 8,19)

Marie (as) n'est qu'une femme juive ayant engendré un fils qui sera le Messie de Dieu (as), voilà ce qu'il faut retenir face à toutes ces innovations chrétiennes.

Wa Allahou a'lem