Muhammad (sws) a attaqué en premier les pauvres marchands mecquois !?!

Le prophète (sws) a attaqué en 1er les "pauvres" marchands mecquois !?!

Par Mouminbilah

Création : 04/2010

Modification 16/07/2010

L'accusation

Certains polémistes affirment que le prophète (sws) a attaqué en premier les pauvres marchands mecquois après qu'il se soit fait expulser de la Mecque et que dans ce cas c'est lui le premier agresseur. Ils insistent donc sur ce fait pour considérer l'Islam comme étant une religion belliqueuse et que dès que l'occasion s'était présentée, le prophète (sws) n'aurait pas hésité à user de la force pour soumettre les paiens arabes.

Réponse

Soutenir une telle hypothèse c'est témoigner de son ignorance totale de l'Islam, du Coran, de la vie du prophète (sws) ou même de l'Histoire. Affirmer cela c'est faire preuve d'un aveuglement et d'un fanatisme manifeste devant l'évidence.

La première source historique n'est autre que le Coran. Tous les historiens sont d'accord pour admettre le fait que le meilleur témoin de l'épopée prophétique n'est autre que le livre saint des musulmans. Que trouvons-nous dans ce livre ? Regardons :

Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir -ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, - contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient : «Allah est notre Seigneur». - Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant, ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à Allah.

Sourate Al-Hajj 22, 39-41

Si l'autorisation à ceux qui sont attaqués de se défendre est donnée, il est évidemment clair que les musulmans ne sont pas ceux qui ont commencé les hostilités les premiers. La teneur du verset est claire et manifestement, la révélation coranique, première source historique rappelons-le, contredit formellement les affabulateurs de l'Histoire. Il est clair que si le Coran contient un tel verset, c'est que les musulmans ont été agressé de toute part les polythéistes.

Regardons maintenant la Sira du Prophète (sws). Nous savons qu'à son arrivée à Médine, après avoir échappé à la tentative d'assassinat, le Prophète (sws) et les Médinois reçurent des menaces de la part des Quraichites au point où des hommes gardaient la maison du Prophète (sws). Le cheikh Safiyyu Ar-Rahmân Al-Mubârakfûrî rapporte dans son ouvrage "Ar-Raheeq Al-Makhtoum" (le nectar cacheté) :

L'émigration des musulmans vers Médine ne fit qu'accroître l'irritation des Quraychites à leur égard ; ils se mirent à entretenir des contacts clandestins avec 'Abdullâh fils d'Ubayy fils de Salûl, qui était, avant l'arrivée de l'Islam à Médine, chef des Ansâr, et qui avait failli être couronné roi de Médine. Ils lui envoyèrent un ultimatum rédigé avec des termes menaçants et belliqueux lui ordonnant soit de combattre soit d'expulser le Prophète (sws), faute de quoi une vaste campagne militaire serait lancée afin d'exterminer les combattants de Médine et d'enlever les femmes des médinois. [...] Les provocations continuèrent et un message parvint aux musulmans de la part de Quraych les menaçant de les exterminer dans leur cité-refuge [Médine]. Il ne s'agissait pas de vaines menaces, car le Prophète (sws) reçut des informations émanant de sources sûres attestant de réels complots et d'intrigues ourdis par les ennemis de l'Islam. Des mesures de précautions furent prises et un état d'alerte fut instauré, comprenant le positionnement de gardes autour de la maison du Prophète (sws) et aux points stratégiques. 'Aicha (raa) a dit : "Le Messager d'Allah (sws), après son arrivée à Médine, passa une nuit sans dormir. Il dit un jour : "Plût à Dieu que je trouvasse parmi les compagnons un homme pieux qui montât la garde près de moi durant cette nuit ?" Tout à coup, nous entendîmes un cliquetis d'armes. Le Prophète (sws) demanda : "Qui est là?" "C'est moi, répondit Sa'd fils d'Abû Waqqâs." Il lui demanda :"Qu'est-ce qui t'amène ici?" Sa'd répondit : "Je craignais qu'un mal n'atteigne le Messager de Dieu (sws), c'est pourquoi je suis venu monter la garde." Le Prophète (sws) invoqua Dieu en sa faveur, puis s'endormit".

Safiyyu Ar-Rahmân Al-Mubârakfûrî, Muhammad : l'ultime joyau de la prophétie, traduit par Abdelrrazak Mahri, éditions Maison d'Ennour, 2006, p.273-275

Le professeur Hamidullah confirme ces propos dans son ouvrage "Le Prophète de l'Islam : Sa vie, Son œuvre", et ajoute même que cette période a été suivie de pressions économiques de la part des Mecquois :

359. Bien qu'expatrié par les siens, Muhammad nourrissait toujours de tendres sentiments envers sa cité natale et ses habitants. Ces derniers ne laissèrent pas tranquille même après l'émigration des Musulmans. Voici deux importants documents à ce sujet :

360. "Lorsque l'Envoyé de Dieu se rendit à Médine, Abû Sufyân et Ubaiy ibn Khalaf - des deux plus grands chefs de la Mecque - écrivirent aux Ansârites (Musulmans médinois) en ces termes : "Or donc, il n'y a aucun tribu, parmi les tribus arabes, avec qui une brûlure (entendre : guerre) nous serait plus pénible qu'avec vous ; mais vous avez tenté d'aider l'un de nous, qui était le plus noble et dans la position la plus élevée (sic ?), et vous lui avez accordé un asile, et vous le défendez, ce qui est vraiment une honte et une tâche. N'intervenez pas entre nous et lui. S'il est un homme de bonne conduite, c'est à nous d'en tirer le bonheur ; s'il est mauvais, nous avons plus de droit que personne à le posséder". Ka'b ibn Mâlik leur répondit plus tard par un poème. Les termes élogieux pour Muhammad sont probablement des remaniements postérieurs, mais la lettre comme telle nous indique les intrigues mecquoises ne cessèrent.

361. Nullement désespérés par le refus des Ansârites, les Mecquois adressèrent aux adversaires de Muhammad à Médine, à 'Abdallâh ibn Ubaiy, et aux idôlatres ses camarades, un ultimatum : "Vous avez donné asile à notre camarade (en fuite). Nous jurons par Dieu que si vous ne le combattez pas, ou si vous ne l'expulsez pas, nous marcherons tous vers vous pour tuer vos combattants et violer vos femmes." La source précise qu'il y eut une certaine effervescence à Médine, mais comme la fidélité des Ansârites eût causé une guerre fratricide, le Prophète parvint facilement à leur persuader de ne pas relever l'ultimatum. Désespérant des Arabes médinois, La Mecque commença des intrigues avec les Juifs de la même région, ce qui entraîna la guerre avec les Banû an-Nadîr, comme nous allons le voir plus tard.

362. Les Mecquois semblent avoir pris des mesures économiques contre Médine. En effet, lorsqu'Abû Nâ'ilah voulut assassiner Ka'ab ibn al-Achraf, son frère de lait, il lui parla ainsi de la situation des Musulmans (pour des motifs secrets, mais on peut lire entre les lignes quelques éléments de vérité) : "L'arrivée de cet homme (Muhammad) chez nous a été pour nous un grand malheur : l'Arabie nous est devenue ennemie, et tout le monde s'est levé contre nous ; les chemins nous sont coupés, nos familles meurent (de faim), nous n'avons pas de quoi manger, et nous avons la plus grande difficulté à nous nourrir". Il n'y a nul doute qu'Abû Nâ'ilah exagérait alors délibérément, mais au fond cela représentait quelque vérité. on sait que les Mecquois dominaient le commerce international arabe de cette époque ; on ne peut donc pas douter de l'efficacité de cette pression économique.

Muhammad Hamidullah, Le Prophète de l'Islam : Sa vie, Son œuvre, Tome 1, éditions El-Najah, Paris, 1998, p.203-204

Comme nous le voyons, Muhammad (sws) n'a pas attaqué de "pauvres commerçants inoffensifs" comme se complaisent à les décrire les fanatiques falsificateurs de l'Histoire musulmane, mais il a attaqué des tyrans qui ont menacé les médinois de les "exterminer et violer leurs femmes". Charmants commerçants...

En réalité, le combat a été ordonné quand les Mecquois ont spolié les biens des musulmans qui étaient à La Mecque. Le professeur Tariq Ramadan explique très bien les raisons de la guerre avec les Quraychites dans son ouvrage "Muhammad, vie du Prophète : les enseignements spirituels et contemporains" :

Tous les musulmans n'avaient pas émigré, et ceux qui étaient restés étaient d'autant plus maltraités par les chefs de Quraysh que ceux-ci supportaient évidemment très mal les succès de Muhammad. D'aucuns étaient d'ailleurs restés à La Mecque sans avoir rendu publique leur conversion à l'Islam : ils craignaient désormais la férocité des représailles qui n'allaient pas manquer de s'abattre sur eux si cela venait à se savoir. Certains Quraysh allèrent plus loin et décidèrent même, contrairement au code de l'honneur que respectait l'ensemble des clans de la péninsule, de s'emparer des propriétés et des biens que les émigrants avaient laissés à la Mecque. La nouvelle de cette attitude, considérée comme indigne et lâche, fâcha le Prophète et les musulmans installés à Médine. Il fut décidé - 6 mois après leur exil - qu'ils s'en prendraient à leur tour aux caravanes mecquoises qui transitaient à proximité de Médine afin de reprendre l'équivalent de leurs biens expropriés à La Mecque.

Tariq Ramadan, Muhammad, vie du Prophète : les enseignements spirituels et contemporains, éditions Presses du Châtelet, 2006, p.146-147

Nabil Lûqa Bébâwi détaille les causes des premiers convois militaires du prophète (sws) contre les Quraychites dans son ouvrage "Muhammad : le Prophète calomnié" :

Nous envisageons de citer toutes les batailles menées par le Prophète (sws) afin d'en exposer les mobiles et de démentir l'allégation selon laquelle elles avaient pour fin l'appât du butin.

La première campagne était celle de "al-Aywa'" ou de Waddan, en l'an 2 de l'hégire, soit en l'an 623 grégorien. Le Prophète (sws) se dirigea personnellement vers la région de Waddan, au cours du mois de Safar de cette même année, en vue d'intercepter un convoi de la tribu Quraysh, parce que cette dernière s'était emparée de tous les biens des musulmans exilés de la Mecque. Elle s'était emparée des terres, des maisons, des palmiers, du bétail. Les musulmans n'étaient sortis de la ville qu'avec leurs seuls vêtements. C'est ce qui donnait à ces derniers le droit de récupérer leurs biens.

Or, Al-Aywa' et Waddan étaient deux lieux proches de Hajfa et rapprochés entre eux de six milles. Les musulmans avaient mobilisé environs 200 combattants dirigés par le Prophète (sws), sur ces lieux, en vue de s'attaquer à une caravane guidée par la tribu Quraysh, qui s'adonnait au commerce et se déplaçait entre la Mecque et la Syrie. A cette fin, il s'était allié aux tribus dominantes sur cet axe. Mais, lorsque le Prophète (sws) se rendit sur les lieux, le convoi était déjà parti, ce qui évita la bataille et l'affrontement entre les musulmans et Quraysh. A la suite de cette offensive, les musulmans pactisèrent avec les forces de la tribu Damra dirigée par Makhsh b. 'Amru Al Dimri, afin qu'aucun combat n'oppose ces derniers aux musulmans qui rentrèrent quinze jours plus tard à Médine. L'offensive préparée par les musulmans avait pour seule fin la restitution, par ces derniers, de leurs droits usurpés à la Mecque.

Nabil Lûqa Bébâwi, Muhammad (saws) : le Prophète calomnié, éditions ALBOURAQ, p. 138-139

En décrivant les débuts du combat, le cheikh égyptien Mohammed El-Khudhary fait le même constat dans sa biographie du Prophète (sws) intitulée "Lumière de la certitude, la vie du prophète de l'Islam" :

Il était dans les habitudes de Quraych d'envoyer des caravanes commerciales en Syrie, pour vendre et acheter. Beaucoup de nobles et dignitaires Quraychites accompagnaient ces caravanes pour les surveiller et les protéger. Or, ces caravanes étaient obligées, pour arriver en Syrie, de passer par la demeure de l'émigration (Médine). Le Prophète (sws) décida alors de saisir les marchandises des polythéistes afin de les affaiblir économiquement et afin que les émigrants qui avaient étaient dépossédés de leurs biens, après leur émigration, puissent leur rendre la pareille.

Mohammed El-Khudhary, Lumière de la certitude, la vie du prophète de l'Islam, traduit par Messaoud Boudjenoun, éditions IQRA, p.155

Non seulement ces attaques contre les caravanes avaient pour but de rendre la pareille aux Quraichites "pauvres marchands victimes des musulmans", mais en plus cela permettait de les affaiblir économiquement. Tout fin stratège essayerait, le plus naturellement du monde, d'affaiblir son ennemi économiquement afin d'atténuer ses attaques incessantes et injustes.

Le professeur Hamidullah confirme cette stratégie dans son ouvrage "Le Prophète de l'Islam : Sa vie, Son œuvre" :

363. Après de longs mois d'hésitation, le Prophète décida de se défendre. Environ un an après son arrivé à Médine, il envoya le premier détachement musulman, pour dire aux Quraichites que leurs caravanes ne devaient pas non plus traverser la zone d'influence islamique. Une trentaine de volontaires musulmans, tous d'origine mecquoise, furent conduites par Hamzah, oncle du Prophète, à l'ouest de Médine, jusqu'au littoral, et rencontrèrent Abû Jahk avec trois cents caravaniers sur chameaux, qui avaient campé sur le territoire de la tribu Juhainah. Le chef juhainite, Madjî ibn 'Amr, était protecteur muwâdi' (allié ? neutre ?) des deux parties, et grâce à sont intervention, il n'y eut pas de guerre : les deux parties rentrèrent chez elles pacifiquement. Il est à remarquer que dans cette expédition, ainsi que que dans celles qui suivirent, les Musulmans attaquèrent uniquement les caravanes des Mecquois - avec lesquels ils étaient alors en état de guerre - à l'exclusion de toute autre peuplade non-musulmane du pays. Il s'agissait donc du droit de belligérance, distinct du simple pillage de brigands.

Muhammad Hamidullah, Le Prophète de l'Islam : Sa vie, Son œuvre, Tome 1, éditions El-Najah, Paris, 1998, p.204-205

Il est donc clair que les attaques contre les caravanes marchandes n'avaient pas pour but le brigandage, sinon le Prophète (sws) aurait attaqué toutes les tribus de la Péninsule sans aucune distinction. Après les escarmouches qui eurent lieues entre Mecquois et Médinois, la première véritable bataille fut celle de Badr. Les premiers convois envoyé par le Prophète (sws) n'avaient pu récupérer les biens usurpés par les Quraichites, ce qui nous amena à la bataille fatidique de Badr. Nabil Lûqa Bébâwi rapporte :

La cinquième campagne et (deuxième) guerre fut celle de "Badr". Il s'agissait de la plus importante connue par les musulmans, lorsque l'Etat musulman était à ses débuts. Elle fut précédée d'événements religieux significatifs. Au cours du mois de Sha'bân de l'an 2 de l'hégire, soit au cours de l'an 623 grégorien, Dieu définit aux musulmans une autre direction pour la prière : il s'agit de la Mecque en lieu et place d'al-Quds (ou Jérusalem). Au cours des sept mois précédant la révélation du dit verset, les musulmans orientaient leur prière vers al-Quds, (Jérusalam). L'orientation de la prière vers la Mecque avait une signification. La Mecque était devenue le lieu de référence de l'ensemble de la communauté des musulmans, et la péninsule arabique était destinée à devenir le sanctuaire de l'Etat musulman, avec cette dernière ville pour capitale qui est aujourd'hui le repère d'un milliard et quart de musulmans habitant les six continents. La guerre de Badr avait pour but la récupération d'une partie des droits usurpés par Quraysh.

Nabil Lûqa Bébâwi, Muhammad (saws) : le Prophète calomnié, éditions ALBOURAQ, p. 140-141

De manière générale, le Prophète (sws) n'avait pas l'habitude de commencer les hostilités et recherchait la paix en toute circonstance. En effet, la tradition islamique rapporte  que l'Envoyé de Dieu (sws), dans un de ses combats, se trouvait en présence de l'ennemi, et il attendit jusqu'au déclin du soleil. Alors il se leva au milieu des musulmans et leur dit : "Ô musulmans ! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi, et demandez plutôt à Dieu d'être saufs. Puis, lorsque vous rencontrez l'ennemi, montrez de l'endurance, et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres." Puis il prononça l'invocation suivante : "Seigneur, Toi qui fais descendre l'Ecriture, Toi qui fais glisser les nuages, Toi qui mets en fuit les coalisés, mets l'ennemi en déroute et assiste-nous contre lui!".

[Hadith rapporté par Al-Bukhârî n° 2965/2966 et 3024/3025 ; rapporté également par Mouslim n°1742 ; rapporté également par Abou Dawoud 2631 et authentifié par Al-Albânî]

Conclusion

Récapitulons les différentes phases qui ont conduit Quraysh (La Mecque) et Médine à entrer en guerre :

1 - Persécutions des musulmans à la Mecque

2 - Tentative d'assassinat sur le prophète (sws)

3 - Émigration à Médine des musulmans

4 - Les Qurayshites menacent tous les médinois de "violer leurs femmes" et de les piller s'ils ne rendent pas Muhammad (sws)

5 - Ils violent les propriétés privés des musulmans qui étaient à la Mecque, volent leurs biens et décident de les vendre

6 - Les Qurayshites pratiquent une pression économique sur Médine

7 - Révélation du verset "Autorisation de combattre est donnée à ceux qui sont attaqués"

8 - Déclaration de guerre entre Médine et La Mecque

9 - Le prophète (sws) décide de récupérer les biens spoliés par la cité Mecquoise en attaquant uniquement les caravanes mecquoises

Il est sidérant d'entendre des gens colporter des mensonges sur l'Islam de la sorte. Il est clair que les attaques contre les caravanes mecquoises n'avaient pas pour but le brigandage. Nous invitons nos lecteurs à se référer à l'article suivant pour plus de complément : Muhammad(saws) a fabriqué l'Islam par soin de gains et de richesses ?

Voilà notre dernier mot sur la question.

Et Dieu Sait mieux ce qu'il en est - Allahou A'lam !