La Situation en Egypte : Un tournant dans l’Histoire islamique
As-salâmou ‘aleykoum wa rahmatullah wa barakatuhu
La Situation en Egypte :
Un tournant dans l’Histoire islamique
par Salik93, le 03/02/2011
Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux.
Cette année 2011 sera, si Dieu le veut, l’année du changement des régimes dictatoriaux dans le monde arabe. Depuis l’immolation par le feu du Tunisien Bouazizi, la « révolution » est en train de gagner le monde arabe. Les dictateurs arabes inféodés à l’occident et au sionisme ont maintenant peur de leur propre peuple.
La situation d’après le prisme déformant occidental
Depuis une dizaine de jours, les médias de désinformations occidentaux établissent un parallèle entre les manifestations qui ont conduit au renversement du dictateur Tunisien Zayn al-Âbidîne Ben ‘Alî, soutenu, rappelons-le, de manière inconditionnelle par la France en raison de la crainte de la montée d’un régime « islamiste » qui mettrait probablement fin aux intérêts néocoloniaux de la France en Tunisie et la situation égyptienne. Cette dernière est, d’après eux, la résultante de la « contagion » tunisienne. Malgré leurs craintes, ils affirment que les « islamistes » seront inévitablement évincés parce qu’un régime religieux est un repoussoir. Toujours selon les médias de désinformations occidentalo-sionistes, le mouvement de révolte pourrait s’étendre à toute la région profitant ainsi aux démocraties laïques.
En analysant la première page du magazine de propagande Le Point, notons les titres chocs qui montrent que l’occident est obnubilé par l’ « Islam politique ».
Enième dossier sur le fameux « péril vert » caractéristique de la propagande occidentale
Voici les titres : « Le spectre islamiste », « Fantasmes et réalité », « Ce que la France risque », « la Vérité sur les Frères musulmans » avec en cadeau une femme voilée tenant le drapeau égyptien. C’est une belle première page de propagande (ou de prostitution intellectuelle). Cette affiche est caractéristique de la mentalité occidentale et les titres parlent d’eux-mêmes, les médias français n’analysent la situation que d’après leur propre point de vue et fantasme. L’analyse est toujours effectuée selon le même paradigme : le paradigme ethnocentriste et néocolonial. On s’étonne encore aujourd’hui de la montée du racisme ou de la « lepenisation » des esprits. Le coupable n’est autre que les médias, ils ne veulent tout simplement pas de l’Islam et prennent leurs désirs pour une réalité. Voilà donc résumé les positions occidentales sur la situation actuelle.
Rappelons quelques faits
Hosni Moubârak est à la tête de l’Egypte depuis l’assassinat d’Anouar as-Sâdate, soit depuis le 14 octobre 1981. Mais rappelons, qu’il était vice-président depuis 1975 [1]. Cela fait donc 3 décennies qu’il est au pouvoir.
Hosni Moubârak est connu pour ses positions pro-américaines et israéliennes, d’ailleurs il a été taxé d’hérésie par une centaine de savants en 2009 [2].
L'Occident a toujours soutenu cette dictature par peur de voir l’émergence d’un régime « islamiste » totalement opposé à la politique néocoloniale occidentale. Ainsi, l’Occident croisé, sioniste et athée a fait fi de ses propres principes (liberté, égalité, démocratie, etc.) pour s’ingérer dans la politique d’un état étranger en soutenant économiquement et militairement à la fois les mouvements démocratiques laïques et les régimes dictatoriaux ! Comment l’Occident impérialiste ne voit-il pas sa propre contradiction ?! Qâtalouhoum Allâh !
Par haine viscérale de l’Islam, l’Occident n’a jamais condamné de manière claire les élections truquées de Hosni Moubarâk, tout au pire, les médias n’ont tenus que quelques mots sur l’absence d’une réelle démocratie en Egypte.
La réaction des autres dictateurs arabes :
La situation est peut être en train de gagner le monde arabe et Dieu Sait Mieux (Allâhou A’lam). Quoi qu’il en soit, certains dirigeants ont pris les devants ainsi :
Le président yéménite Ali Abdullah Saleha déclaré qu’il ne renouvellera pas son mandat [3].
Le Roi Abdallah d’Arabie a contacté Washington pour lui demander de stopper ce désordre en Egypte et de protéger les gouvernements en place dans la région, le sien en priorité… [4] Que penser d'un dirigeant qui appelle à l'aide des dénégateurs pour protéger son autorité au dépend de son peuple !?! La hawla wa la quwwati illah billâh ! Il n'y a de force et de puissance qu'en Allâh !
Faisons maintenant un parallèle entre la situation Tunisienne et Egyptienne :
Les manifestations égyptiennes ont commencé depuis plusieurs mois, bien avant ce qui s’est passé en Tunisie. Il n’y a donc pas eu « contamination » ou « contagion », mais la fuite de Ben ‘Alî a redonné du souffle au mouvement de contestation égyptien.
Les Tunisiens se sont révoltés contre le régime corrompu des Trabelsi et du clan Ben ‘Alî qui avait main mise sur toute la société tandis que la révolte égyptienne est dirigée contre une administration qui est tellement occupé à servir les intérêts étrangers qu’elle en oublie son propre peuple. En effet, l’Egypte a connu récemment de nombreuses émeutes qui étaient motivées d’un côté par la faim et de l’autre côté par la collaboration avec le sionisme.
La Tunisie était administrée par un régime policier tandis que l’Egypte l’est par un régime militaire. En Tunisie, l’armée est intervenue et s’est interposée entre la police du dictateur et le peuple. Cette situation est donc totalement différente à ce qui se passe en Egypte.
Si les Etats-Unis et Israël peuvent s’accommoder d’élections libres en Tunisie, ils ne peuvent pas se permettre cela pour l’Egypte en raison de sa proximité avec l’entité sioniste. Des élections libres profiteraient aux Frères Musulmans et elles désigneraient un gouvernement qui ouvrirait très certainement la frontière de Gaza et libérerait le million de personnes qui y sont enfermées. De plus, un tel gouvernement couperait certainement l’approvisionnement en gaz que l’Egypte fourni à perte à l’entité sioniste [5] !
Contrairement à ce qu’affirment les médias occidentaux, il n’existe que 2 organisations implantées dans la population qui s’oppose depuis toujours à la politique actuelle : les Frères musulmans d’une part et l’Eglise chrétienne copte d’autre part. Ce point a échappé aux médias occidentaux parce qu’ils ont fait récemment croire au public que les Coptes étaient persécutés par les musulmans quant ils l’étaient par la dictature de Moubârak. [4]
La nomination d’Omar Soulaymane au poste de vice-président est peut être la clé pour comprendre ce qui se passe en coulisse … et Dieu Sait mieux
Hosni Moubârak a changé la composition de son gouvernement par le biais d’un décret communiqué le lundi 31 janvier 2011 par la télévision d’État [6]. Le remaniement ministériel, ainsi que les réformes, n’y changent rien, le peuple demande purement et simplement le départ du Pharaon d'Égypte.
Lors de ce remaniement, un fait important est peut être à signaler. Il s’agit de la nomination d’Omar Soulaymane au poste de vice président. Notons que Moubârak, lui-même ancien vice président du président assassiné Anouar as-Sâdate, avait refusé jusqu’à présent d’en avoir un, peut être par crainte de connaître le même sort que son prédécesseur.
Qui est Omar Soulaymane le « chouchou » des Américains ? Dans un article du site Oumma.com, Hicham Hamza nous fait le portrait de ce personnage, dont voici les grandes lignes :
Issu d’une famille modeste, ce militaire de carrière, formé d’abord en Union soviétique dans les années 60 puis aux États-Unis durant les années 80, s’est taillé la réputation de dirigeant de services secrets le plus influent du monde arabo-musulman. Proche des milieux d’affaires, Omar Suleiman est reconnu comme un partenaire estimable pour les Américains et les Israéliens. Chargé depuis dix ans de la médiation dans le conflit israélo-palestinien, l’homme est également considéré comme un interlocuteur biaisé par le Hamas en raison de son opposition radicale aux Frères musulmans. Les alliés occidentaux, à l’inverse, lui sont reconnaissants d’avoir contenu les mouvements terroristes depuis sa nomination à la tête du renseignement en 1993.
Sa bonne image chez les Américains devrait le favoriser pour prendre la place du Rais. Ses accointances au sein de la classe politique israélienne sont également jugées rassurantes par l’actuel gouvernement de Benjamin Netanyahu. Sa connexion à Tel Aviv a souvent été très utile : ainsi, en 2001, comme le rapporte le journaliste Thomas Gordon, c’est grâce à sa proximité avec le Mossad, et notamment avec un haut responsable se disant proche de la mouvance Al Qaida, que le chef des services secrets égyptiens a pu apprendre l’imminence de l’attentat du 11-Septembre et en informer le responsable de l’antenne de la CIA au Caire. En vain, semble-t-il…
Quoiqu’il en soit, si Omar Suleiman devait succéder dans les prochains temps à Hosni Moubarak, cela n’augurerait rien de bon pour les libertés civiles : outre son approbation de la torture à l’encontre des militants islamistes emprisonnés, les Égyptiens lui doivent également son soutien pour la prolongation de l’état d’urgence dans le pays, un système structurellement néfaste à l’application des droits de l’homme. [7]
Cette nomination peut être interprétée de deux façons :
L’interprétation de Mohamed Tahar Bensaada
La désignation du patron des services de renseignement, le général Omar Souleiman, au poste de vice-président, vise d’ores et déjà, à parer à un vide constitutionnel après un probable départ de Moubarak et à barrer la route à la révolution démocratique en marche. Cette grossière manœuvre américaine a été rejetée par le peuple égyptien qui a défié pour la seconde nuit consécutive le couvre-feu et continue d’exiger la chute du régime […]
En effet, parmi les défis qu’aura à relever la révolution égyptienne, le premier, et qui fait en même temps la grande différence avec ce qui s’est produit en Tunisie, reste celui du louvoiement hypocrite de la diplomatie américaine qui, d’un côté appelle les autorités à des réformes démocratiques, et de l’autre, soutient, en sous-main, le régime et tente de lui trouver une sortie honorable en substituant le général Souleiman au président Moubarak. Ce faisant, l’attitude américaine dévoile la réalité de la diplomatie occidentale en général, et américaine en particulier, dont les discours hypocrites sur la démocratie et les droits de l’Homme, ne sauraient cacher les véritables mobiles économiques et stratégiques qui guident la politique de ces puissances. [8]
L’interprétation de Thierry Meyssan
Hosni Moubarak vient de nommer Omar Souleiman comme vice-président. C’est un geste clair qui vise à rendre plus difficile son éventuelle élimination physique par les Etats-Unis. Moubarak est devenu président parce qu’il avait été désigné vice-président et que les Etats-Unis ont fait assassiner le président Anouar el-Sadate par le groupe d’Ayman al-Zawahri. Il a donc toujours refusé jusqu’à présent de prendre un vice-président par crainte de se faire assassiner à son tour. En désignant le général Souleiman, il choisit un de ses complices avec qui il a trempé les mains dans le sang de Sadate. Désormais, pour prendre le pouvoir, il ne faudra pas seulement tuer le président, il faudra aussi exécuter son vice-président. Or, Omar Souleiman est le principal artisan de la collaboration avec Israël, Washington et Londres vont donc le protéger comme la prunelle de leurs yeux.
De plus, Souleiman peut s’appuyer sur Tsahal contre la Maison-Blanche. Il a d’ores et déjà fait venir des tireurs d’élite et du matériel israéliens qui sont prêts à tuer les meneurs dans la foule. [4]
Quoi qu’il en soit, le peuple a raison de demander purement et simplement l’éviction des traîtres qui collaborent avec l’ennemi.
Le déroulement des manifestations
Les méthodes du gouvernement égyptien sont vraiment à plaindre. Mais il n’y a certainement rien à attendre d’un gouvernement qui affirme dans sa constitution que d’un côté l’Islam est la religion d’État et que de l’autre, il n’en applique même pas les préceptes …
Nous connaissions l’Égypte pour les tortures dans ses prisons, mais aujourd’hui c’est une autre facette hideuse de ce pouvoir militaire qui vient d’être mis au grand jour : l’agression à l’encontre des manifestants opposés au gouvernement.
En effet, depuis quelques jours, une véritable bataille rangée se déroule au Caire entre les pros et les anti-Moubarâk. Des « fidèles » du régime, bien organisés se sont attaqués à coup de jets de pierres aux opposants qui jusqu'alors n'avaient fait preuve d'aucune violence. L'armée, pourtant présente sur les lieux demeure impassible face aux agresseurs [9].
Le premier jour des manifestations la police égyptienne a même attaqué des manifestants en train de prier en les arrosant d’eau :
Les manifestants pro Moubârak à la solde de la dictature attaquent les opposants à l’aide de chameaux et de chevaux !
Bien piètres gesticulations du gouvernement égyptien qui bien entendu se défend d’avoir soutenu de telles attaques…
Israël, panique à bord !
Le pays le plus inquiet de la région et qui ne penses qu’à sa pomme est l’état d’Israël, le pays le plus raciste au monde. Alterinfo rapporte les propos suivants de l’entité sioniste[10] :
« Il est de l’intérêt de l’Occident et de l’ensemble du Moyen-Orient de maintenir la stabilité du régime Hosni Moubarak en Egypte. »
« Les Américains et les Européens sont entraînés pas leurs opinions publiques, et ne prennent pas en compte leurs véritables intérêts. Même si on peut critiquer Moubarak, il faut donner à nos amis le sentiment qu’ils ne sont pas seuls. En Jordanie et en Arabie Saoudite, on voit la réaction de l’Occident, de quelle manière tout le monde abandonne Moubarak, et cela aura des conséquences très graves. »
« Le régime Moubarak doit tenir, quitte à opérer un changement de personne à sa tête. »
« Il est nécessaire aux Européens et aux USA de modérer les critiques qui sont émises publiquement à l’égard du président Hosni Moubarak. »
De même, alterinfo rapporte les inquiétudes du premier ministre israélien Netanyahu, l’usurpateur de terre [11] :
« Il y a deux mondes, deux moitiés, deux visions. Celle du monde libre et celle du monde radical. Laquelle l'emportera en Egypte ? La réponse est cruciale pour l'avenir de l'Egypte, de la région et pour nous ici en Israël. »
« Il est possible qu'aucune de ces deux forces ne l'emporte sur l'autre pendant longtemps, et que l'instabilité et l'incertitude continuent pendant de nombreuses années. »
« Le régime iranien ne souhaite pas une Egypte qui défende les droits de l'Homme. Il souhaite une Egypte qui retourne au Moyen-Age, une Egypte qui devienne un autre Gaza. »
« Israël considère que la communauté internationale doit exiger de tout gouvernement égyptien qu'il respecte le traité de paix avec Israël. »
Shimon Perez, président de l’état illégitime d’Israël a également déclaré :
« Si, au lendemain des élections, on a une dictature religieuse extrémiste, à quoi bon ces élections démocratiques? »
Sacré numéro ! Il ne finira pas de nous faire rire. L’état colonisateur et illégitime d’Israël n’en fini pas d’ameuter l’Occident sur ce qui se passe en Egypte. Les déclarations des dirigeants sionistes vont bons trains et ils prennent leurs désirs pour des réalités…
En conclusion
Si Américano-sionistes ne peuvent que suivre avec inquiétude ce qui se passe en Egypte et cherchent à l’influencer dans le sens de leurs intérêts, les musulmans ont aujourd’hui les yeux braqués sur l’Egypte car ils savent instinctivement que c’est aussi leur avenir qui est entrain de s’écrire. Si la révolte devait emporter le régime dictatorial et traitre de Moubârak, plus rien ne sera comme avant dans le monde islamique.
Il est grand temps pour notre Oumma de tourner la page des traîtres et des despotes ! L’empire occidentalo-sioniste reste sur ses véritables principes : il est favorable aux peuples qui font « le bon choix » (celui de la servitude) et il est farouchement opposé aux peuples qui font le « mauvais choix » (celui de l’Islam).
Allâh, Soubhânahou wa Ta’âla, nous a dit dans le Saint-Coran, Véritable Parole de Dieu :
وَلَن تَرْضَى عَنكَ الْيَهُودُ وَلاَ النَّصَارَى حَتَّى تَتَّبِعَ مِلَّتَهُمْ قُلْ إِنَّ هُدَى اللّهِ هُوَ الْهُدَى وَلَئِنِ اتَّبَعْتَ أَهْوَاءهُم بَعْدَ الَّذِي جَاءكَ مِنَ الْعِلْمِ مَا لَكَ مِنَ اللّهِ مِن وَلِيٍّ وَلاَ نَصِيرٍ
Traduction approchée
Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis : «Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction». Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur.
Saint-Coran, Sourate al-Baqara (La Vache) 2 verset 120
De même Allâh, Soubhânahou wa Ta’âla, nous a dit :
إِنَّ اللّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُواْ مَا بِأَنْفُسِهِمْ
Traduction approchée
[…] Certes, Allâh ne modifie point l’état d’un peuple tant qu’il ne modifie pas ce qu’il y a en lui-même […]
Saint-Coran, Sourate ar-Ra’d (Le Tonnerre) 13, verset 11
Il est donc grand temps que nous, musulmans, reprenions notre avenir en mains et que nous appliquions la religion d’Allâh comme Il nous l’a ordonné afin de faire prévaloir la justice et la paix. Sommes-nous des Soumis à Allâh ou des Soumis à l’empire occidentalo-sioniste ?
Voulez-vous que le Jour de la Résurrection, le Messager d’Allâh dise de nous :
وَقَالَ الرَّسُولُ يَا رَبِّ إِنَّ قَوْمِي اتَّخَذُوا هَذَا الْقُرْآنَ مَهْجُورًا
Traduction approchée
Et le Messager dit : «Seigneur, mon peuple a vraiment pris ce Coran pour une chose délaissée ! »
Saint-Coran, Sourate al-Furqân (Le Discernement) 25, verset 30
Seigneur Dieu pardonne-nous nos fautes et fasse que nous Te soyons Soumis ! Amine !
Demain ce sera « Joumou’atou al-khalâss », c’est-à-dire « le Vendredi de la Délivrance ». Faites des dou’as pour nos frères et sœurs en Egypte !
Références :
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Hosni_Moubarak
[2] http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=70495&searchText=moubarak&language=fr
[4] http://www.voltairenet.org/article168311.html
[6] http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110131151416/
[7] http://oumma.com/Le-nouveau-vice-president-d-Egypte
[8] http://oumma.com/Manoeuvres-americaines-contre-la
[9] http://www.alterinfo.net/notes/Mubarak-provoque-les-manifestant-_b2664480.html
[10] http://www.alterinfo.net/notes/Israel-interpelle-les-puissances-occidentales_b2665140.html